Arrêté du 23 octobre 2009 relatif à la prolongation de la durée d'utilisation de sources scellées radioactives

Bonjour à tous,

Je suis PCR dans une société qui utilise des sources radioactives scellées de divers fabricants (CERCA lEA, CEA, etc...) et aussi qui souhaite fournir des appareils avec des sources scellées radioactives de 950 KBq de Ba 133.

L'arrêté du 23 octobre 2009, relatif à la prolongation de la durée d'utilisation de sources scellées radioactives, favorise le dépôt d'un dossier dit "générique" auprès de l'ASN d'un point de vue fournisseur.

Le problème, c'est que je ne vois pas du tout l'intérêt du dépôt d'un tel dossier pour des sources à reprendre dans 10 ans par notre société si ce n'est que de retarder les gains éventuelles relatifs à la reprise de la source ?

Est- ce que quelqu'un aurait plus de recul sur ce point que moi et m'aider à comprendre les avantages (et/ou les inconvénients) liés au dépôt d'un dossier générique auprès de l'ASN d'un point de vue fournisseur?

Merci pour vos idées...

Bonjour,
tu ne va peut être pas être d'accors avec ma réponse, mais c'est juste un point de vu perso:

Normalement la reprise d'une source par le fournisseur doit être fait sans condition, et si je ne me trompe pas, le cout de reprise est inclus lors de l'achat de la source (c'est pour ça que sur les formulaire IRSN il y a l'engagement de reprise de la source par ledit fournisseur). j'aurai donc tendance à dire que normalement le fournisseur ne fait pas de bénéfice lors d'une reprise de source (sauf si il y a un processus de recyclage de la matiere ou un truc dans ce genre).

L'intérêt d'un dossier générique dépend ou on se situe:
Pour le fournisseur: permet à celui ci de donner un seul avis au lieu d'un avis pour chaque demande d'utilisateur (et peut peut-être être un argument pour la vente d'un type de source)
Pour l'utilisateur: permet d'avoir un dossier de demande plus facile à monter
Pour l'autorité de sureté: gain de temps lors du traitement des demandes des utilisateurs.

Citation :

et si je ne me trompe pas, le cout de reprise est inclus lors de l'achat de la source

Pour les sources actuelles, pas pour les sources fournies avant 2003... je crois.

Citation :

Le problème, c'est que je ne vois pas du tout l'intérêt du dépôt d'un tel dossier pour des sources à reprendre dans 10 ans par notre société si ce n'est que de retarder les gains éventuelles relatifs à la reprise de la source ?

Pour le client, si il y a un net intérêt s'il sait qu'il pourra garder la source incluse dans l'appareil au-delà des 10 ans. C'est notamment le cas chez nous pour des sources scellées dans les scintillateurs. Si on doit enlever la source, on est bien em....
Donc savoir qu'on aura un appareil qui soit totalement utilisable sur plus de 10 ans est un argument commercial intéressant, je pense.

Je confirme l'avis de Boumboum : du point de vue client, c'est intéressant. La reprise elle-même est effectivement gratuite ... mais pas le démontage de l'appareil, ni le transport de la source ... Et ça coûte cher !

À propos du "standard externe" du compteur à scintillation liquide, je n'ai toujours pas compris en quoi doivent consister les contrôles obligatoires (tous les ans ou tous les six mois suivant le cas). J'ai lu le texte réglementaire, mais il ne semblerait pas moins clair s'il était écrit en Patagon.

Faut-il faire démonter l'appareil et contrôler directement la surface de la source ? Au prix du déplacement d'un ingénieur qualifié, une à deux fois par an c'est un luxe inaccessible aux labos de recherche CNRS - INRA.
Mais si je me contente d'effectuer moi-même des frottis "au plus près" de la source, c'est à dire autour de l'espèce de fenêtre par où passent les fioles au moment de la mesure, est-ce qu'on ne va pas me dire que c'est bidon, vu qu'il faudrait littéralement exploser la bille de baryum pour contaminer cette zone ?
Existe-t-il une troisième option ?

C Lambert a écrit:

Faut-il faire démonter l'appareil et contrôler directement la surface de la source ?

non ce n'est pas necessaire, rassure toi.

C Lambert a écrit:

Mais si je me contente d'effectuer moi-même des frottis "au plus près" de la source, c'est à dire autour de l'espèce de fenêtre par où passent les fioles au moment de la mesure, est-ce qu'on ne va pas me dire que c'est bidon, vu qu'il faudrait littéralement exploser la bille de baryum pour contaminer cette zone ?
Existe-t-il une troisième option ?

le frottis "au plus près" n'est pas bidon, il permet bien de t'assurer qu'il n'y aura pas de contamination des opérateurs utilisant cet appareil liée à une perte d'étanchéité de la source.

Les frottis autour du passage des fioles, ça suffit ? Eh bien voilà qui est rassurant !
Merci à toi, Kidou