Bonjour à tous
Encore toutes nos félicitations à Pierre Barbey et toute son équipe (en gros quatre personnes principalement si j'ai bien compris) pour avoir organisé, géré et animé ces deux jours sur le zonage. Un très très grand merci à eux !Pratiquement 200 participants et la présence et le soutien de l'ASN et de la DGT.
Les échanges ont été francs. Nous étions là pour tenter de faire avancer la réglementation et nous pensons qu'un certain nombre de messages ont pu être dit et surtout entendu. Tous les domaines étaient représentés, des INB au médical en passant par l'industrie et la recherche.
Il y aura bientôt les présentations en ligne sur le site du grand ouest.
Mais pour vous donnez les tendances de ce qui a été dit... c'est un inventaire à la PREVAIR (pour faire plaisir à Martin Luther G. -
j'ai fait un rêve) euh non Prévert !
N'y voyez pas un ordre préférentiel.
Le zonage doit être là non seulement pour signaler un danger mais aussi pour maîtriser les doses reçues.
Dans un certain nombre de domaines, dont le médical, le débit de dose n'est pas une approche réaliste pour mettre en place un zonage.
Beaucoup de participants estiment de ce fait que les textes réglementaires devraient être écrits en fonction des domaines (c'est ce qui existait avant !).
Doit-on maintenir autant de zones, notamment les zones spécialement réglementées ? Doit-on garder les couleurs ? Doit-on mettre des éléments de précision sur la signalisation ?
Doit-on garder les mêmes valeurs pour les zones (à la lumière de l'expérience étrangère) ?
Ne doit-on pas tenir compte du temps de présence ou facteur d'occupation (dans certains locaux) ?
Le fait de passer simplement dans certaines zones comme les zones orange doit-il imposer les obligations réglementaires associées ?
Ne doit-on pas créer une zone surveillée intermittente ?
Les zones interdites où le seul risque est un risque d'exposition interne(en particulier alpha) ne doivent-elles pas faire l'objet de signature et accord particulier plus spécifique ?
Evolution des zones d'opération pour les sources mobiles.
Zones d'opération plutôt que contrôlée dans certaines applications médicales.
A quelle distance doit-on faire les mesures ?
Quelle grandeur opérationnelle est utilisable pour la mesure et la définition des zones ?
Des précisions seraient souhaitables dans la rédaction des textes - travailleurs, travailleurs exposés selon les sections et sous-section du code du travail - car il y a toujours des interrogations.
Voila en quelques mots et en fonction de ma mémoire ce qui a été dit lors de ces journées.
Un gros travail attend le GT zonage pour prendre en compte tous ces éléments.
Mais soyons optimistes !Au regard des bilans dosimétriques qui évoluent à la baisse chaque année (8 dépassements en 2010) même si,
et nous le savons tous, le port de la dosimétrie n'est pas effectif partout la radioprotection s'améliore.
Si les rédacteurs des textes réglementaires prennent en compte des remarques émises lors de ces journées, nous allons avoir des outils pour être encore plus performants.
KLOUG
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