Les informations

Petite info qui m'avait échappé :
Freshwater injection to the Reactor Pressure Vessel was started at Unit 1 in the afternoon of Mar. 25th.
L'injection d'eau douce dans le réacteur n°1 a été rétablie dans l'après-midi (25 mars).
KLOUG

Bonjour
Très difficile aujourd'hui de récupérer des informations fiables.
On a l'impression que la fatigue (et ce n'est que normal) gagne un peu partout.

Voila pour l'instant ce que j'ai pu trouver :
TEPCO Fukushima office announced that lights are currently working in the main control room of the unit-2 at 16:40 on March 26, after external AC power was restored. Now, lights become available in the main control room of unit 1, 2 and 3 (18:03, March 26)

Côté rejets en mer les mesures du 26 mars donnent comme valeurs maximum 30 Bq/L en iode-131 et 8 Bq/L en césium-137 au arge de Fukushima.
D'autres radionucléides ont été identifiés.

Pas d'informations sur l'état des réacteurs (hormi celles d'hier sur le réacteur n°3 et les doutes sur le n°1).

Pour notre petit nuage qui tourne autour de la terre, une mesure sur le Puy de Dôme à donné une valuer inférieure à 0,1 mBq/m³.
Autant dire un impact nul (revoir les calculs déjà fait sur le sujet).

KLOUG

Bon
Ca y est. La pêche a été longue mais j'ai pas mal de billes !

Voici les dernières nouvelles, à 20h30 heure locale le 26 mars 2011.

Tranches 1 à 6 de Fukushima I
Fumée blanche toujours détectée sur les quatre tranches. La priorité de TEPCO est d’enlever l’eau radioactive présente dans les sous-sols des bâtiments réacteurs. Analyse de l’eau sur les réacteurs 2 et 4 toujours en cours.

Tranche 1 :
Injection d’eau fraiche dans le réacteur
Pic de radioactivité à 200mSv/h forçant à interrompre momentanément les travaux
Résultat des analyse de l’eau dans le sous-sol du bâtiment turbine : I-131 2.1x105 Bq/cm3 ; Cs-137 1.8x106 Bq/cm3 ;
Hauteur de l’eau : 40cm

Tranche 2 :
Injection d’eau fraiche dans le réacteur.
Rétablissement du courant : lumières allumées dans la salle de contrôle.
Hauteur de l’eau radioactive dans le sous-sol du bâtiment turbine : 1m

Tranche 3 :
Injection d’eau fraiche dans le réacteur.
Hauteur de l’eau radioactive dans le sous-sol du bâtiment turbine : 1m50

Tranche 4 :
Hauteur de l’eau radioactive dans le sous-sol du bâtiment turbine : 80cm

Tranche 5 & 6 :
Température des piscines relevée à 8 :30 JST d’environ 46°C


Radioactivité dans la mer
La radiaoctivité est en hausse (NISA) : 5.0x 101 Bq/cm³ de I-131 au niveau de l’exutoire sud, soit 1250.8x la limite fixée. C’est le plus haut niveau cette semaine (ancien record : 100x). Données de mesures disponibles ici : http://www.tepco.co.jp/en/press/corp-com/release/11032603-e.html


Une analyse qualitative de ces prélèvements nous permet de dire :
- que l'origine majoritaire des rejets provient des réacteurs et non pas des piscines (par discrimination des ratios I131/Cs137, Te132/Cs137 notamment),
- la présence de PF, dits semi-volatils (Ba140, Mo99), signature que la température du cœur est montée, a minima à 1800°C pendant plusieurs heures.
Par contre ces analyses font également état de la présence de PF peu ou non volatils (Zr, Nb, Ru, Ce), que ne semble pas être vraisemblable (période de certains radionucléides annoncés, et surtout raies de spectres proches d'autres radionucléides potentiels) :
Une mauvaise analyse spectrale serait à l'origine de ces confusions.

On peut raisonnablement penser que le même événement s'est produit sur la tranche 1 et sur la 3 ( eau contaminée par le combustible du cœur au fond du bâtiment turbine) et que la composition de l'eau de mer près de l'emissaire des tranches 1 a 4 laisse penser que c'est de l'eau qui est passée par le cœur d'un (de) réacteur(s).

Débit de dose ambiant en limite de site
La tendance est à la décroissance malgré qqc « a coups » (0.1 à 0.2 µSv/h en périphérie du site, 1 à 2 mSv/h au milieu du site, à 500 m).

Autres informations
Commentaires du porte-parole du gouvernement Edano : « difficile de prévoir quand la crise en cours à Fukushima pourrait prendre fin » « The current situation is that we are preventing it from worsening ». « Still need an enormous amount of work »

L’eau du robinet reste en dessous des normes fixées sur Tokyo.

KLOUG

"D'abord surnommés les "cinquante de Fukushima", ils sont aujourd'hui plus de 700 à se relayer par roulements à l'intérieur d'une zone interdite à toute autre personne, s'exposant à des niveaux dangereux de radioactivité.
Célébrés pour leur courage sur les sites sociaux ou par les médias étrangers, ils ont aussi gagné une admiration moins démonstrative au Japon."

Source

Ca continue
TEPCO vient de republier son point de situation de 16h00, comprenant un point général sur toutes les centrales en difficulté, avec maintenant quelques nouveautés (enfin si on veut car on soupçonnait quelque chose comme ça) concernant Futushima Dai-ichi, en particulier :

* On March 21st, 23rd to 25th, we detected technetium, cobalt, iodine, cesium, tellurium, barium, lanthanum and molybdenum from the seawater around discharge canal of Unit 1, 2, 3 and 4.
* On March 20th, 21st, 23rd to 25th, we detected iodine, cesium, tellurium and ruthenium in the air collected at the site of Fukushima Daiichi Nuclear Power Station.

Donc cela confirme l'état de dégradation que nous annonçions plus haut.
KLOUG

Citation :

Result of gamma-ray nuclide analyses based on sampling of puddle

C'est énorme!!!

Citation :

Freshwater injection to the Reactor Pressure Vessel was started at Unit 1 in the afternoon of Mar. 25th.
L'injection d'eau douce dans le réacteur n°1 a été rétablie dans l'après-midi (25 mars).

Enfin une bonne nouvelle!

La mystérieuse disparition du PDG de Tepco

Mais où est donc passé Masataka Shimizu, le PDG de Tokyo Electric Power (Tepco), quatrième producteur mondial d’électricité (fondé en 1951) et opérateur des centrales nucléaires de Fukushima ? Mardi, c’est le vice-président du groupe, Norio Tsuzumi, qui a présenté ses excuses aux populations forcées d’évacuer les environs irradiés de Fukushima Daichi. «Je m’excuse sincèrement. Tepco a provoqué de l’anxiété et des nuisances aux habitants des environs des centrales, de la préfecture de Fukushima et du pays», a-t-il dit, gêné.

Source

Une très forte radioactivité a été mesurée dimanche dans une nappe d'eau échappée du réacteur 2 de la centrale

Cela a forcé le personnel à reporter les opérations de pompage de cette eau polluée,
a annoncé Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire et opérateur du site.

Le taux mesuré dans des échantillons de cette eau retrouvée
au sous-sol de la salle de la turbine située derrière le réacteur
est de 1.000 millisieverts par heure,
a déclaré à l'AFP un porte-parole de Tepco.

1 Sv/h !!!! ça va être un gros problème à gérer

Bonjour
Je vous le fait rapide pour l'instant car je croule sous les courriels du centre de crise et de l'ingénieur d'astreinte.
Je ne sais plus où donner de la tête.

Ci-dessous les nouveaux éléments au 27 mars 16h30 JST.

L’injection d’eau douce continue dans les réacteurs 1 à 3 via des équipements de pompiers. Priorité est donnée à l’enlèvement de l’eau stagnante dans les sous-sols des bâtiments turbines.

Tranche 1
Radioactivité en surface de l’eau stagnante dans le bâtiment des turbines (passage du bâtiment réacteur à celui des turbines plus que probable) : 60mSv/h.

Tranche 2
Forte radioactivité de l’eau stagnante, supérieure à 1000mSv/h.
Report des opérations de pompage.
Origine de cette eau encore non déterminée (passage du bâtiment réacteur à celui des turbines plus que probable). Le gouvernement japonais pense à une fuite dans la tuyauterie du bâtiment turbine, reliée au cœur du réacteur, par exemple dans une conduite vapeur. (Ah ben ça !)

Tranche 3
Radioactivité en surface de l’eau stagnante : 750mSv/h

Tranche 4
Remise du courant à la salle de contrôle prévue dans la journée
Radioactivité en surface de l’eau stagnante : 0.5mSv/h
(bien inférieure à celle des tranches 1 à 3)

Autres :
Les mesures du 26 mars font passer la contamination de l’eau de mer au niveau de la bouche de sortie sud à 1850 fois la limite autorisée en I-131 (1250 hier)

Débit de dose à l'entrée du site : 0,13 mSv/h
Valeurs de débits de dose sur le site :



On peut quand même penser à de sérieuses avaries des circuits primaires sur les réacteurs n°1, 2 et 3. L'eau est en train de se diffuser dans les bâtiments annexes même si les japonais ont du mal à l'admettre ainsi qu'à l'eau de mer.
Voir le tableau ci-dessous :


Pas de nouvelles informations sur les personnels exposés.

Mesures en France
La présence d’iode 131 en trace dans l’air, mesurée au sommet du Puy de Dôme le 24 mars, est cohérente avec les prévisions effectuées par l’IRSN avec l’aide de Météo France, notamment en délai et en ordre de grandeur des concentrations dans l’air. Ces traces d’éléments radioactifs sont sans danger pour l’environnement et la santé.
Puy de Dôme 21/03/2011 24/03/2011 Iode 131 0,012 mBq/m³

Voila pour une compilation rapide.
La situation est loin d'être résolue.

KLOUG

Information
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Tokyo et Nagoya pour exiger l'abandon des centrales nucléaires, après l'accident survenu à Fukushima, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Dans un pays où traditionnellement les antinucléaires sont rares et ont peu d'audience, quelque 300 personnes s'étaient rassemblées à Nagoya. A Tokyo, environ 300 personnes ont défilé dans le quartier chic de Ginza en scandant des slogans comme "Nous n'avons pas besoin du nucléaire".
KLOUG

Virgil a écrit:

Le CIPR estime que pour chaque millisievert on comptabilise 60 cancers (dont 50 mortels) et 13 défauts génétiques de plus par million de personnes.

KLOUG a écrit:

En sachant que sur un million de personnes 290 000 vont avoir un cancer au cours de leur vie de manière "naturelle" !

Et je rajoute pour compléter la réponse de Kloug, en supposant que par "génétique", vous entendez les incidences sur le foetus notamment,
"L’incidence spontanée de malformations dans la population, en l’absence de radio-exposition autre que l’exposition naturelle, est de l’ordre de
3 %. Un retard mental (QI<70) est également observé spontanément chez 3 % des enfants (source CIPR 84)."

Je suis en Haute Garonne. Malheureusement, mon FH40 est resté sur mon lieu de travail .

En revanche, nous sommes Hors Sujet.

Voila des valeurs de contamination atmosphériques mesurées sur le site de Fukushima à la porte d'entrée principale
Le débit de dose est de 0,13 mSv/h.
Ce n'est plus du millibecquerel.

Sous forme gaz (forme volatile)
iode-131 : 300 Bq.m^-3
césium-134 : 12 Bq.m^-3
césium-136 : 6,2 Bq.m^-3
césium-137 : 8,8 Bq.m^-3

Sous forme particulaire (aérosols)
iode-131 : 260 Bq.m^-3
césium-134 : 18 Bq.m^-3
césium-137 : 16 Bq.m^-3

tellure-129 : 52000 Bq.m^-3
tellure-132 : 160 Bq.m^-3
Ruthénium-105 : 60 Bq.m^-3

KLOUG

À une exposition de 240 μSv/h pendant une minute, ne serait-ce pas plutôt une dose de 4 μSv que l’on reçoit ?

Nathalie a écrit:

À une exposition de 240 μSv/h pendant une minute, ne serait-ce pas plutôt une dose de 4 μSv que l’on reçoit ?

je pense

même Kloug peut faire des erreurs

Exact
Tout de façon je vois des µSv, des millibecquerels et des valeurs devant mes yeux depuis ce matin (vive le dimanche). et demain ce sera pire puisque je deviens le cadre d'astreinte du pôle maîtrise des risques.
Donc merci pour la correction : 4 µSv
Reste que c'est inférieur à 24, ouf !
KLOUG

Le scoop du jour dans les média :
"Un porte-parole de Tepco prévenait dimanche que des taux de radioactivité extrêmement élevés avaient été relevés dans une flaque d'eau au sous-sol de la salle de la turbine derrière le réacteur 2 de la centrale de Fukushima Daiichi.
Les explications de Tepco : "Nous avons détecté dans les échantillons d'eau des taux élevés de césium et d'autres substances qui ne se trouvent généralement pas dans l'eau du réacteur. Il existe une forte probabilité pour que les barres de combustible se soient dégradées. Ce chiffre est 10 millions de fois plus élevé que le niveau de radioactivité de l'eau qui se trouve généralement dans un réacteur en bon état"."

Pourtant ce communiqué a été démenti dès ce matin!!!

http://www3.nhk.or.jp/daily/english/27_24.html
TEPCO retracts radioactivity test result
Tokyo Electric Power Company has retracted its announcement that 10 million times the normal density of radioactive materials had been detected in water at the Number 2 reactor of the Fukushima Daiichi nuclear plant.
The utility says it will conduct another test of the leaked water at the reactor's turbine building.
The company said on Sunday evening that the data for iodine-134 announced earlier in the day was actually for another substance that has a longer half-life.
The plant operator said earlier on Sunday that 2.9 billion becquerels per cubic centimeter had been detected in the leaked water.
It said although the initial figure was wrong, the water still has a high level of radioactivity of 1,000 millisieverts per hour.
Sunday, March 27, 2011 22:02 +0900 (JST)"


Un niveau de débit de dose équivalent de 1 Sv par heure, c'est déjà suffisamment grave comme ça, ce n'est pas la peine d'en rajouter!

Laïka

Dernières informations
publication NISA :

Un arrosage de la piscine 3 de 12h34 à 14h36
Les injections d'eau douce se poursuivent
La confirmation des analyses de l'eau de mer montrant un accroissement significatif de la contamination au droit du canal de rejet.
La redescente de la température de la piscine d'entreposage commune vers 39°C.

La Préfecture de Fukushima avait contrôlé, vendredi, 91 768 personnes évacuées. Parmi elles, 98 personnes ont été contrôlées à un niveau supérieur à 100 000 cpm (le seuil de 100 000 cpm choisi par les autorités correspond à une contamination de l'ordre de 650 Bq/cm² soit 1µSv/h) toutes les cas sont retombés en dessous du seuil après traitement des vêtements et douche.

KLOUG

@KLOUG etc.

L'analyse de la composition de la flaque du réacteur 3 a attiré mon attention: du technétium-99m! Un produit à faible demi-vie produit par un produit de fission à faible demi-vie... Il fallait que ça vienne du contenu du réacteur et pas des piscines, donc grosse fuite quelque part + gaines de combustible endommagées.

Le taux d'iode-134 initialement annoncé dans l'eau trouvée au réacteur 2 m'a fait penser à un incident de criticité : là encore, une chaîne de nucléides à faible demi-vie... Maintenant on nous dit qu'en fait c'est du cobalt-56!

Quelle est la possibilité que du corium se retrouve "par hasard" en configuration critique? (suivant la géométrie, l'apport d'eau, etc.)

Bonjour
Nous sommes en plein sur le sujet.
KLOUG

Point de situation ce matin

Réacteurs :
L’eau douce est toujours injectée dans les réacteurs des tranches 1 à 3.
L’injection s’est accompagnée d’acide borique dans un premier temps pour le réacteur 2 ; cette adjonction complémentaire semble à présent arrêtée (il n’en est plus fait mention dans les divers communiqués).
Sur la tranche 1, TEPCO injecte désormais l’eau douce dans le réacteur au moyen d’une pompe de secours sur la ligne normale d’injection d’eau (ce qui sous entend certainement que ce n’est plus par la ligne prévue en cas d’incendie, comme encore sur les réacteurs 2 et 3).
Pour les réacteurs 1 à 3, les débits d’injection d’eau sont respectivement de 120 l/min, 270 l/min, 220 l/min.
Le pompage de l’eau stagnante au fond du bâtiment turbine du réacteur n°1 serait en cours.
Les pressions/températures sont relativement stables dans les différents réacteurs et enceintes ; on peut imaginer que ce n’aurait pas été le cas en cas d’évolution majeure sur l’état de ces éléments.

Piscines :
Des appoints d’eau salée sont régulièrement réalisés (projection par l’extérieur)
Seules les températures des piscines 2, 5, 6 et commune sont connues : n°1 : X, n°2 : 67°C, n°3 : X, n°4 : X, n°5 : 37.8°C, n°6 : 21°C, Piscine commune : 39°C
Le niveau de la piscine 3 n’est pas connu

Bâtiments turbine :
De l’eau stagnante fortement contaminée a été trouvée dans les bâtiments turbine des réacteurs 1 à 4.
TEPCO a publié un correctif concernant les résultats de mesure de ces eaux dans lequel la contamination en 134I n’apparait plus dans l’eau de la tranche 2

Beaucoup d'experts interprètent ces résultats comme étant ceux provenant d’une eau du primaire, ayant été en contact avec des éléments combustibles dégradés (température estimée 1800-2000 °C), et ayant fuit sous forme liquide ou vapeur par une canalisation/vanne/pompe dégradée suite au séisme. La DEN n’identifie pas dans ces analyses la signature d’un début d’interaction corium-béton.

Les débits de dose ambiante sont en lente décroissance sur le site.

KLOUG

KLOUG: C'est bizarre qu'il y ait de l'eau contaminée par des produits de fission dans la salle des turbines du réacteur 4. En effet, celui-ci était arrêté, et normalement il n'y a pas de tels produits dans l'eau d'un réacteur sain.

Question bête: si on injecte tant d'eau dans le réacteur, et que celle-ci est contaminée par les produits de fission s'échappant des gaines endommagées, qu'en fait-on ensuite? On la balance dans la mer?

Bonjour
Ce que nous savons c'est qu'il y a communication entre les différents bâtiments turbine.
Donc rien d'étonnant.
C'est encore la question qui se pose y compris dans l'analyse au niveau des experts.
On ne voit pas encore très bien comment on peut récupérer cette eau (camion citerne, bâche de rétention,..). Le rejet à la mer ne semblerait pas LA solution mais pour l'instant, l'exploitant et les autorités ne l'exclu pas.
KLOUG

Bonjour
Une nouvelle information et situation sur le site :

Galeries inondées
Des niveaux de radioactivité supérieurs à 1000mSv/h ont été trouvées dans des galeries sous-terraines longeant notamment les différents bâtiments turbines et permettant le passage d’hommes, de canalisations et de câbles. Ces galeries se trouvaient en dehors des zones contrôlées.
D'après les éléments en notre possession, il est possible qu'il y ait un accès extérieur.

Les puits d’accès, ayant une profondeur de 15m à 25m selon les différentes tranches sont remplis d’eau contaminées (mesures faites le 27 dans l’après-midi):
- 16m d’eau sur une profondeur de 16.1m pour le puits d’accès au niveau de la tranche 1.
Radioactivité en surface de l’eau 0.4mSv/h.
Environnement à la surface : entre 0.4mSv/h et 1mSv/h.
- 14.9m d’eau sur une profondeur de 15.9m pour le puits d’accès au niveau de la tranche 2 Radioactivité en surface de l’eau supérieure à 1000mSv/h.
Environnement à la surface : entre 100 et 300mSv/h.
- 24.2m d’eau sur une profondeur de 25.7m pour le puits d’accès au niveau de la tranche 3.
Radioactivité en surface de l’eau non mesurée.
Environnement à la surface : 0.8mSv/h.

KLOUG

Bonjour
Les dernières informations :

Point de situation sur la centrale de Fukushima :

Fukushima I – Tranche n°1 :
Réacteur : Injection d’eau douce dans le réacteur depuis le 25 mars.
Augmentation de la pression et de la température.
Piscine d’entreposage : aucun élément nouveau.

Fukushima I – Tranche n°2 :
Salle de commande alimentée en électricité.
Réacteur : l’injection d’eau douce continue à un débit de 7 m3/h.
Piscine d’entreposage : injection d’eau de mer dans la piscine de stockage des combustibles usés.

Fukushima I – Tranche n°3 :
Réacteur : Injection d’eau douce dans le réacteur en utilisant temporairement une pompe électrique au lieu de la pompe incendie à partir de 20 h 30.
Piscine d’entreposage : appoints d’eau par projection d’eau de mer.

Fukushima I – Tranche n°4 :
Réacteur : RAS (vide de combustible au moment du séisme).
Piscine d’entreposage : injection d’eau de mer.

Fukushima I – Tranches n°5 et 6 :
Réacteur : aucun élément nouveau.
Piscine d’entreposage : aucun élément nouveau.

Galeries inondées
Celles-ci ne seraient pas connectées directement à la mer.
Le débordement de l’eau par les puits verticaux vers la mer n’aurait pas été constaté pour le moment. La situation est cependant urgente au niveau du puits d’accès proche de la tranche 1 car il ne reste plus que 10 cm de marge à TEPCO se prépare à un éventuel débordement en installant des sacs de sable et morceaux de bétons.
Au niveau des tranches 2 et 3, il resterait encore un mètre de marge dans les puits d’accès.
Situation délicate où il faut poursuivre le refroidissement tout en évitant un éventuel débordement vers la mer. Le refroidissement reste la priorité pour éviter une fusion du cœur.

Blessés / contaminés /exposés officiellement recensés :
Personnels et intervenants : depuis le début des événements, 19 personnes (TEPCO et sous-traitants) ont été exposées à plus de 100mSv.
Les deux intervenants exposés au niveau des jambes, ainsi qu’une autre personne atteinte, ont quitté le National Institute of Radiological Sciences à Chiba le 28 mars. Elles vont faire l’objet d’un suivi médical.

Débits de dose / contamination sur le site
La valeur à la porte d’entrée principale (ouest) du site a diminué par rapport au 25 : 0,120mSv/h le 28 à 21h00-Japon. Pas d’éléments complémentaires sur la contamination atmosphérique.
Du plutonium a été détecté (Pu 238, Pu239 et Pu240) dans les échantillons de sols prélevés à 5 emplacements sur le site de Fukushima Daiichi les 21 et 22 mars.
Le niveau de radioactivité est le même que celui détecté dans les retombées post essais nucléaires atmosphériques, la nature du Pu étant toutefois différente. TEPCO a annoncé que la quantité détectée ne posait pas de problème pour la santé.
Il est probable que celui-ci provienne du combustible présent sur le site, mais on ne sait pas de quel réacteur.
Le porte parole du gouvernement, M. Edano, a annoncé un renforcement de la zone de surveillance de radioactivité, qualifiant la situation de « très sérieuse ».

Mesure dans le milieu marin aux abords du site
Au large : valeurs maximales mesurées à 30 km des côtes : 15 Bq/l en 131I 3,9 Bq/l en 137Cs

Mesures dans l’environnement au-delà de la zone des 30 km
Le MEXT publie de nombreuses valeurs sur son site internet.
En limite des 30 km autour du site, les débits de doses ambiants mesurés tout au long de la journée varient de moins de 5 µSv/h au sud, à 48 µSv/h au nord ouest. En légère augmentation par rapport au 28 mars.
Niveau d’irradiation toujours en légère diminution à MITO (Préfecture d’Ibaraki) : environ 0.222 µSv/h le 29 mars (9 h 00 heure du Japon)
Niveau de radioactivité dans l’eau de boisson à MITO : pour l’iode (22 Bq/L) et pour le Cs passé sous la limite de détection.
Le niveau d’irradiation à Tokyo le 29/03 : 0,108µSv/h (9 h 00 heure du Japon).
Niveau de radioactivité dans l’eau de boisson à Tokyo : pour l’iode (9,8 Bq/L) et pour le Cs (0,82 Bq/L).

Situation en France :
Les résultats des analyses réalisées par les centres CEA sont disponibles. Les résultats ont été publiés dans le communiqué n°5 de l’IRSN.

KLOUG

Bonsoir
Les dernières nouvelles de l'AIEA
http://www.iaea.org/newscenter/news/tsunamiupdate01.html
L'origine de la contamination en plutonium doit être clarifiée selon l'AIEA.
Vous trouverez aussi une modélisation de la dispersion marine des radionucléides.

Et celle de la NISA
http://www.nisa.meti.go.jp/english/files/en20110329-7.html
Toujours alimentation des réacteurs en eau claire et fumée.
On peut penser que les soupapes de purge sont aussi resteées ouvertes.
137 enfants âgés de 1 à 15 ans ont été examinés au niveau de la glande thyroïde au Iwaki Public Health Center.
La traduction japonaise concernant le résultat de l'exament en anglais me laisse perplexe.

KLOUG