profil et fiche de poste référent radioprotection au bloc opératoire

Bonjour à toutes et à tous,

Toujours en recherche pour améliorer la radioprotection dans notre établissement, nous serions intéressé par la présence d'un référent radioprotection au bloc opératoire. Une IBODE serait la bienvenue. Comme je crois l'avoir déjà dis, les volontaires ne se bousculent pas au portillon cependant, un peu de clarté les aideraient peut-être à se désigner. Pour avancer un peu, avez-vous dans vos établissement respectif un profil de poste et peut-être aussi une fiche de poste d'un référent radioprotection au bloc opératoire. L'idée étant qu'il travaille en collaboration avec la PCR. Il n'est pas question de se débarrasser du problème mais au contraire d'établir une relation régulière, durable et constructive avec cette personne au sein de la cellule de radioprotection naissante.

Merci,

Ma suggestion va paraitre bête, mais pourquoi le (ou la) référent ne serait pas manip puisque seuls les manips (avec les médecins) sont autorisés à manipuler les générateurs "X"?
Les IBODE ont suffisament de boulot comme ça pour les charger d'une tâche qui ne leur incombe pas...

Bonjour Fils de poulain,

Tout d'abord, il n'est pas question qu'il ou elle remplace le ou la manipulateur (trice) bien que de toute façon, je sache que dans bon nombre d'hôpitaux ce soit les IBODES qui manipulent les appareils de radio du bloc. Les chirurgiens, eux, appuient sur la pédale de scopie.
Actuellement, les effectifs en manipulateurs radio ne suffisent pas à assurer une présence au bloc et la PCR détachée au mieux à 20 % (au mieux car ses périodes de nuits et ses congés font que certains mois elle n'est même pas dans le service.) ne suffit pas à assurer un suivi quotidien de la radioprotection de base au bloc (port du dosimètre, port du tablier, bref, rappel des consignes élémentaires). La politique hospitalière actuelle n'est pas favorable au recrutement et encore moins pour quelques chose d'aussi flou que la radioprotection. C'est pour cela aussi que j'ai adressé un "post" concernant la responsabilité du cadre de bloc en matière de respect des règles de radioprotection. De plus, travaillant dans l'imagerie médicale depuis bientôt 30 ans, il me semble avoir un peu compris qu'entre les manips et les infirmière, la communication n'est pas disons...optimale, chacun ayant ses pôles d'intérêt. C'est pour cela que j'espère (oui, après 30 ans j'espère encore) qu'un référent issu du corps de métier concerné pourrait aider au moins à transmettre les messages, prêcher la bonne parole qui est relativement simple à appliquer si tant est que quelque la répète régulièrement. Certaines personnes ont montré un intérêt sinon une inquiétude au sujet du risque radiologique. Avec les idées plus claire, peut-être se mettraient-elles à agir.
Bon, je vais bosser sur ce profil de poste et je vous tiens au courant. ça peu aider.

Bonjour arthir,
J'ai la chance d'avoir eu l'appui de la direction pour que les manips aillent dans tous les blocs.
Le référent n'est pas toujours pour autant le manip, car plusieurs cadres IBODE se sont impliquées en radioprotection.
Mais ça nous ramène sur l'autre post.
Je voulais te donner une autre piste : si tu as des élèves IBODE dans ton établissement, la radioprotection est un bon sujet de mémoire, et un moyen efficace d'insuffler la culture radioprotection via les travailleurs eux-mêmes.

Bonjour arthir,
Je connais bien le problème puisque j'ai exercé à l'hôpital pendant 27 ans. Chez nous, ce sont le manips qui allaient au bloc avec une astreinte de nuit et de WE. C'est donc dans cette direction que tu dois aller (voir l'autre post). Toutefois, et bien entendu je comprends bien ton problème, ta seule chance de faire évoluer la radioprotection, c'est d'avoir une (ou une) référent cadre.
Par contre attention! Le fait qu'un chirurgien "appuie" sur la scopie ne suffit pas à être conforme à le réglementation. Le boulot d'un manip, c'est de régler les paramètres (kV, mA), le type de scopie (continue, pulsée), le champ (diaphragmes latéraux ou circulaire). On ne peut pas se débarrasser du problème en branchant l'appareil et en mettant la pédale de scopie sous le pied du chirurgien.

(Me demande si je ne vais pas en faire une cause nationale quand je serai à la retraite...)