Contrôle technique d'ambiance

Bonsoir,

L'article du CT R.4451-30 définit le contrôle technique d'ambiance.

Est-ce que la mesure des fuites de rayonnement d'un générateur de rayon X rentre dans le cadre de ce type de contrôle ?

Par ailleurs si on démontre qu'à son poste de travail l'opérateur n'est soumis qu'au bruit de fond faut-il tout de même une mesure d'ambiance à son poste ?


Thx.

Re-bonjour michelange,

L'explication de texte figure dans la "Décision n°2010-DC-0175 de l'Autorité de sûreté nucléaire du 4 février 2010 homologuée par l'arrêté du 21 mai 2010 précisant les modalités techniques et les périodicités des contrôles prévus aux articles R. 4452-12 et R. 4452-13 du code du travail ainsi qu'aux articles R. 1333-7 et R. 1333-95 du code de la santé publique" consultable entre autres sur le site.

La mesure de fuites de rayonnement d'un générateur à rayons X entre dans le cadre du contrôle technique de radioprotection des générateurs électriques de rayons X et des accélérateurs de particules (contrôles définis par l'article du CT R.4451-29).

Le contrôle d'ambiance :

arrêté du 21 mai 2010 a écrit:

Les débits de dose doivent être mesurés en différents points représentatifs de l’exposition des travailleurs au poste de travail qu’il soit permanent ou non.
Les résultats de ces contrôles sont consignés dans le rapport défini à l’article 4. Ils précisent notamment la localisation, les caractéristiques des rayonnements et les débits de dose.

Comment as-tu démontré que l'opérateur n'est soumis qu'au BDF ?
Par une évaluation de doses ou une mesure ?

Ça n'engage que moi, mais cela n'exonère pas d'effectuer mensuellement une mesure.

@+
SW

Tout à fait d'accord avec "SW" !!
Maintenant, si au bout de trois ou quatre contrôles trimestriels, les résultats sont nuls, on peut peut être argumenter pour arrêter le contrôle au poste de travail ; bien que, n'ayant jamais été limité financièrement, je préfère garder un contrôle pour cas d'incident ou d'accident

La mesure de fuites de rayonnement d'un générateur à rayons X entre dans le cadre du contrôle technique de radioprotection des générateurs électriques de rayons X et des accélérateurs de particules (contrôles définis par l'article du CT R.4451-29).

Je suis d'accord les mesures de fuite rentrent dans le cadre des contrôles techniques externes et internes mais pas dans le cadre des contrôles techniques d'ambiance.


Comment as-tu démontré que l'opérateur n'est soumis qu'au BDF ?
Par une évaluation de doses ou une mesure ?

Pas de BDF par mesure.

michelange

rectificatif:

Comment as-tu démontré que l'opérateur n'est soumis qu'au BDF ?
Par une évaluation de doses ou une mesure ?

BDF uniquement par mesure. est-ce suffisant ou faut-il une évaluation de doses ?

Bonjour,

En principe, l'évaluation de doses est réalisée de façon prévisionnelle, avant le début des travaux, entre autres pour estimer avec des calculs (qui s'avèreront plus ou moins réalistes au final) les doses d'intérêt (selon le type d'exposition à considérer).

Bref, c'est ce qu'on fait avant qu'on ait les moyens de faire de mesure puisque on en est à réfléchir à la possibilité d'effectuer le travail.

Si c'est fait a posteriori par mesure, il y a moins d'intérêt.

Ensuite, ça n'empêche pas de se poser quelques questions quant à la mesure effectuée (validité, etc.).

La radioprotection est basée sur le principe d'optimisation, en gros ne jamais se contenter définitivement d'un état de fait.

Bon, maintenant, je relativise : en présence d'un générateur de rayons X pourvu d'une enceinte auto-protégée avec toutes sécurités OK, si on mesure le BDF au poste de travail, il n'y aura pas forcément grand-chose à faire de plus (ne pas oublier de chercher les fuites lors du contrôle technique ).

@+
SW

SW a écrit:

Bon, maintenant, je relativise : en présence d'un générateur de rayons X pourvu d'une enceinte auto-protégée avec toutes sécurités OK, si on mesure le BDF au poste de travail, il n'y aura pas forcément grand-chose à faire de plus (ne pas oublier de chercher les fuites lors du contrôle technique ) SW

Hello,
perso, si l'analyse de risque démontre l'absence de zonage radiologique autour de la source émettrice de rayonnements ionisants (exemple typique ci dessus), les mesure d'ambiance n'ont pas un caractère obligatoire : "Conformément aux articles R. 4452-12 et R. 4452-13, l’employeur procède ou fait procéder à des contrôles de radioprotection qui comprennent des contrôles des ambiances des lieux de travail (R. 4452-13). Ils permettent de disposer d’éléments contribuant à évaluer l’exposition des personnels en poste dans les zones surveillées ou contrôlées.(Circulaire n°4)"

Bonjour tout le monde,

j'aimerais savoir comment exploiter les données suite à un contrôle technique d'ambiance

Bonsoir,
tu compares les résultats avec le zonage radiologique mis en place autour de ta source émettrice de rayonnements ionisants (ou l'absence de zonage radiologique...).