Cloche pour les ventilations pulmonaires : débit d'extraction ?

Bonjour,
Amis klowns travaillant en médecine nucléaire,
Quel débit préconisez-vous pour la cloche de ventilation de scintgraphie pulmonaire ?
Je ne trouve pas de valeurs réglementaires, erreur de ma part ?
A mon avis, le débit doit être suffisant pour que la cloche remplisse son rôle et que tout l'air expiré soit récupéré par la cloche. Mais pas trop pour ne pas perturber le renouvellement d'air de la pièce (création de rouleaux isolés sous le faux-plafond).
Quelle valeur recommandez-vous ?
Je suis preneur de tout retour d'expérience, à la base de la majorité des améliorations concrètes.

Merci d'avance,

Bonjour,

De mémoire, je croit qu'il n'y a pas de valeur réglementaire du débit d'extraction pour ce type de système. Effectivement, le système ne doit pas créer de perturbations aérauliques qui pourraient induire un brassage de l'air de la pièce. Normalement, on pas ce problème avec un système de prélèvement à cloche qui aspire les effluents gazeux directement à proximité du masque patient. J'ai une préférence pour le système à cloche plutôt que la hotte plafonnière à grand débit (que nous avions...), car un positionnement malencontreux du manip en charge du patient sur le trajet d'aspiration des effluents peut induire une contamination interne (nous avons eut le cas).

L'efficacité et, le cas échéant, le réglage du débit de la cloche peut être testé avec une petite poire fumigène.

Merci +++ !
Pour le REX et pour la poire : m'en vais demander un registre au-dessus de la cloche pour pouvoir régler cela.

Bonjour Amak,

Je pense que pour cette cloche tu peux la mettre au maximum, au plus près du patient. La durée du temps d'examen ne devrait pas trop perturber la taux de renouvellement horaire de la salle.
De plus, il paraitrait que les taux de renouvellement ne seront plus applicables dans une salle d'examen de MN, selon les dire de notre inspecteur ASN préféré

Bonjour,

La réglementation actuelle ne donne pas de valeur de débit d'extraction. Le tout c'est que le système capte un maximum de ce qui est émis. Ce qui n'est pas si évident puisque le rayon d'action d'une extraction est faible. Pas de risque d'induire un brassage de l'air, qui lui est induit par le soufflage.
TP pour les sceptiques : posez une feuille de papier sur une table et en vous mettant à 50 cm, essayez de la faire bouger en soufflant et en aspirant.
Le brassage de l'air n'est pas forcément à redouter en matière de ventilation. Si vous avez un contaminant sous forme de poudre déposé un peu partout, c'est sûr que vous aurez des problème. Mais dans une pièce, avec une atmosphère contaminée que vous voulez épurer, s'il n'y a pas de brassage, vous n'épurerez pas grand chose, puisque seul l'air à proximité des bouches d'extraction est aspiré.
Enfin quand à perturber le taux de renouvellement, dans une pièce avec extraction > soufflage (cas de la médecine nucléaire), c'est l'extraction qui donne le taux de renouvellement. Si on extrait plus, on augmente le taux de renouvellement, ce qui va plutôt dans le bon sens.

CastorJr