Nombre de canaux en GeHP

ça laisse songeur... 

Mon prochain paramètre à évaluer: l'efficacité. Et ce que ça change de prendre la courbe "hauteur de remplissage 75%, 80g" alors que l'échantillon est rempli à 80% et pèse 75g.

Elément de réponse en image :

très intéressant  tout ça! Merci de la démo

C'est génial ! Merci beaucoup

Dans le cas de la détermination d'une activité par le "fit" d'une gaussienne, l'incertitude de la mesure dépend de l'aire mais également de la hauteur de la gaussienne par rapport à la ligne de bruit de fond.
Ainsi réduire le nombre de canaux augmente la hauteur de la gaussienne et diminue l'incertitude de la mesure.

Donc pas d'influence significative pour le nombre de canaux dans le cas de "singlet" et une influence dans le cas de "multiplet" où l'utilisation de fit de gaussiennes est obligatoire.

Bonjour Samael22

Si vous diminuez le nombre de canaux le pic "sort" mieux, mais ça ce n'est que pour la reconnaissance du pic et effectivement ça pourra jouer sur la précision du fit
Mais les surface nette et de bruit de fond estimé reste en moyenne les mêmes.

Dans le pire des cas (que se passe t'il aux limites ultimes?) si vous prenez 1 million de canaux, vous n'aurez dans les canaux que des 0 ou des  1.
De façon irrégulière, ce que j'apelle un peigne avec des dents cassées. Mais dans la zone des ex-pics vous aurez une plus grande densité de dents.
Et si vous connaissez la résolution en énergie, paramètre essentiel pour déconvoluer des pics, vous pourrez en analysant ces densités retrouver vos surfaces, avec toujours une estimation du BdF en s'appuyant sur les canaux à gaughe et à droite.
Ce sont des situations qui apparaissent en spectro alpha à faible niveau.

Par exemple :

Oui tout à fait, nous sommes d'accord.
Pour résumer :
Aucun changement sur la surface et le BdF donc pas de changement pour la LD, le SD et sur les pics solitaires (singlet) dont l'activité ne dépend pas de la déconvolution mais uniquement du nombre de coups dans la ROI.
Par contre à partir du moment où le logiciel crée des gaussiennes pour calculer leur aires, comme c'est la cas pour les pics qui se chevauchent (multiplet), l'incertitude de l'activité dépend de la hauteur par rapport à la ligne de bruit de fond. Evidement, il n'y a pas de changement sur l'activité, uniquement sur son incertitude.

Effectivement pour les multiplets ça se complique, il est préférable d'accentuer la forme en diminuant le nombre de canaux.
Après l'idéal c'est de prendre un grand nombre de canaux et de compter longtemps, le temps nécessaire pour avoir une bonne statistique dans chaque canal.
Quand on peut...

Je dirai même que l'idéal c'est de placer son laboratoire sous une montagne avec une ventilation impec, du blindage au vieux plomb repéché d'épave de galère entouré de cuivre avec un détecteur adjoint pour soustraire les muons, un autre détecteur en coïncidence ou mieux un BGO qui entoure le tout pour dire aurevoir au compton. Et là on a quelque chose de sympa !

Punaise, c'est la description exacte du Numelec NU16, utilisé il y a 50 ans

Excellent !