Accès spécialement réglementé

Bonsoir,

A peine arrivé et, paf !, première question.

Cela a peut être été déjà traité mais je n'ai pas réussi à trouver de réponse qui me satisfasse.
Mon interrogation :
En quoi la zone jaune est-elle une zone a accès spécialement réglementée ? Qu'y a't-il de particulier entre le vert et le jaune (à part le bleu ... oui oh bon, on peut être un peu fatigué après 22h53...) ?

Merci d'avance et bonne soirée.

Abel.

Bonsoir,

Il n'y a pas de terme "accès", on écrit "zone contrôlée spécialement réglementée désignée zone contrôlée jaune".

Mon interprétation (et elle n'engage que moi) est que ça provient de l'ancienne réglementation.

La zone verte était celle où en passant les 2000 heures de travail par an à 25 µSv/h, on pouvait intégrer une dose efficace de 50 mSv ancienne limite réglementaire pour un travailleur de catégorie A jusqu'en 2003.

Au delà, c'était donc une zone où il ne peut pas être question de travailler en permanence, mais uniquement pour des opérations spécifiques, d'où la terminologie...

Il y a un chouette document d'analyse de l'arrêté zonage du 15 mai 2006 sur le site du Cirkus.

@+
SW

Dans ce que j'ai pu voir : au sein d'une zone verte on peut travailler sans trop se poser de question niveau débit de dose. Si il y a des points chauds ils seront spécifiquement identifié avec des gros panneaux. Typiquement j'ai jamais vu une ambiance à plus de 3 µSv/h

Dans une zone jaune il faut être vigilant sur où on stationne. J'ai déjà vu des ambiances à 15 µSv/h.
Sans parler du travail en boite à gant.

Bonjour,

Merci pour vos réponses.

SW, tu as raison, j'ai pêché par excès d'interprétation. Autant pour moi s'agissant de l'accès.

Je vais chercher ce document d'analyse. Merci pour la piste.

D'autres avis pour conforter et confirmer ?

A+

Edit : j'oubliais, je suis essentiellement sur EdF et un peu AREVA.
Question DED, je suis rarement sous les 3 µSv/h (chez EdF) même si c'est assez proche de la moyenne annuelle constatée sur le personnel que j'ai suivi pendant quelques temps (paradoxal, non ?)

Souvent sur les cartographies, on fait apparaitre les points chauds et la valeur moyenne au poste de travail.
Sauf que notre travailleur ne reste pas 8heures par jour à son poste de travail , il fait ses entrées et sorties de zone, s'écarte dés qu'il peut des sources radioactives pour prendre moins de dose.
Donc au final, il prend souvent moins que l'ambiance.

Souvent en zone jaune, on commence a voir la multiplication des EPI EPC et appareil de mesures et balisage.
Mon avis est donc qu'a partir de la zone jaune une analyse spécifique du travail devient indispensable afin de limiter l'exposition

On s'est posé la même question avec le formateur qui m'a fait le STARS4... 

Personne ne sait avec certitude ce qui justifie le caractère "spécialement réglementé" de la ZC jaune ?

Bonsoir,
je rejoins l'analyse de SW : avec l'ancienne réglementation, un travailleur exposé de catégorie A pouvait rester "à plein temps" en Zone Contrôlée (verte) sans risquer de dépasser la limite réglementaire (25 µSv/h pd 2000h). Au delà et donc à partir de la zone jaune, il devait être pris en compte le temps d'exposition, d'où analyse spécifique de l'intervention et donc, "zone à accès spécialement réglementé".

Bonjour,

Je m'étais un peu endormi...

Merci Fred. Ca se tient quand on se réfère aux "anciennes" limites.
Peut-on se permettre de donner cette explication en formation ? En l'accompagnant, bien sûr, des réserves idoines.

Abel.

Bonsoir,
pour moi, oui...

Merci Fred et le forum.

Pour ma part, et en l'absence d'autres éléments, sujet clos.

Euh de mémoire, le spécialement réglementé n'était pas lié aux heures de travail mais à des notions d'accès.

En gros, travailleur classé = accès partout.
Travailleur non classé, accès interdit dans les zones spécialement réglementés. En gros, c'est encore d'actualité pour quelques mois.