Exposition dosimètre

Bonjour à tous,

Je viens vers vous pour avoir des pistes.

J'ai eut le retour d'un dosimètre passif trimestriel de poitrine à plusieurs fois la dose maximale de la catégorie A chez un travailleur de catégorie B.
Les machines que nous avons sont scanners, tables de radio, mammos, panos avec 3D, mobiles de radio, osteo sur plusieurs sites

Pendant le trimestre en question, le travailleur a été très peu en zone réglementé (congés annuels, autres postes sans exposition). 
Le dosimètre ne semble pas avoir été égaré en zone réglementé et le travailleur ne s'est pas exposé directement sous les rayonnements.
L'analyse du dosimètre indique une exposition par des photons d'énergie moyenne de 60 KeV et que la dose a bien été reçue par le dosimètre.
La dose n'est pas due à une exposition au soleil.
Aucun des autres dosimètres porteurs ou ambiance n'a reçu une dose supérieure à 1 mSv et la plupart sont sous le seuil de détection.

Je recherche des pistes qui pourraient expliquer cette exposition vu que le travailleur n'a pas voyagé, n'a pas subi d'examen et n'est pas autorisé en zone contrôlée.
Je suis un peu perdu, aussi si quelqu'un a déjà eut ce genre d'expérience,

Je vous remercie tous par avance.

Bonjour,

Jamais évident à élucider ces cas là, peut-être l'a t-il perdu et quelqu'un la remis sur le tableau en oubliant de le signaler, et récemment j'ai entendu une histoire tournant autour de la malveillance entre collègues...
Vous pouvez peut-être demander à votre fournisseur de dosimètres une relecture et éventuellement une étude pour savoir si le dosimètre était mobile ou pas au cours de l'irradiation, ensuite ce sera au médecin du travail de trancher.

CedricL a écrit:

Bonjour à tous,

Je viens vers vous pour avoir des pistes.

J'ai eut le retour d'un dosimètre passif trimestriel de poitrine à plusieurs fois la dose maximale de la catégorie A chez un travailleur de catégorie B.
Les machines que nous avons sont scanners, tables de radio, mammos, panos avec 3D, mobiles de radio, osteo sur plusieurs sites

Pendant le trimestre en question, le travailleur a été très peu en zone réglementé (congés annuels, autres postes sans exposition). 
Le dosimètre ne semble pas avoir été égaré en zone réglementé et le travailleur ne s'est pas exposé directement sous les rayonnements.
L'analyse du dosimètre indique une exposition par des photons d'énergie moyenne de 60 KeV et que la dose a bien été reçue par le dosimètre.
La dose n'est pas due à une exposition au soleil.
Aucun des autres dosimètres porteurs ou ambiance n'a reçu une dose supérieure à 1 mSv et la plupart sont sous le seuil de détection.

Je recherche des pistes qui pourraient expliquer cette exposition vu que le travailleur n'a pas voyagé, n'a pas subi d'examen et n'est pas autorisé en zone contrôlée.
Je suis un peu perdu, aussi si quelqu'un a déjà eut ce genre d'expérience,

Je vous remercie tous par avance.

Bonjour Cédric, 
Qui n'a pas été confronté a ce genre de problématique ? Un petit malin qui a surement jugé bon de savoir si les dosimètres étaient vraiment analysés vu que sa dose reçue est toujours égale a 0. 
la blague ne vient pas forcément de lui mais d'un collègue ( tu ne le sauras jamais malheureusement ! ) 
Si tu as montré que toutes les hypothèses d'exposition de ne sont pas fondées, tu demandes au MDT de lancer la procédure d'annulation de dose. Le problème dans ces cas là, est que ces personnes ne se rendent pas compte du travail qu'il y a derrière ! 
Bon courage 
Yok

Merci pour la réponse,
La relecture a été faite, la dose confirmée mais il faut attendre pour savoir si le dosimètre était mobile ou non.

Bonjour
Juste pour préciser, a-t-l dépassé les limites d'exposition soit 20 mSv ?
Pour rappel il n'existe pas de limite en fonction des catégories de travailleurs.
Est-ce qu'un acte de malveillance serait possible ? Mise volontaire du dosimètre sous un faisceau, quelque soit l'auteur ?
Pourquoi n'est-il pas autorisé en zone contrôlée s'il est travailleur classé ?
Un petit éclairage réglementaire semblerait utile.
Iron Kloug

Iron Kloug a écrit:

Bonjour
Juste pour préciser, a-t-l dépassé les limites d'exposition soit 20 mSv ?
Pour rappel il n'existe pas de limite en fonction des catégories de travailleurs.
Est-ce qu'un acte de malveillance serait possible ? Mise volontaire du dosimètre sous un faisceau, quelque soit l'auteur ?
Pourquoi n'est-il pas autorisé en zone contrôlée s'il est travailleur classé ?
Un petit éclairage réglementaire semblerait utile.
Iron Kloug

Merci pour la réponse,

Oui, très largement vu qu'on a un multiple des 20 mSv.

Il n'est pas autorisé en rapport avec ses fonctions qui ne le nécessitent pas au moment de l'exposition du dosimètre. Nous avons des travailleurs qui le sont.

Pour les hypothèses, peut-être mais personne ne va se dénoncer.

Alors qu'est-ce qui justifie son classement ?
Yok a eu la même idée que moi. Faut dire que l'on se connait bien.
C'est certain personne ne le dira.
Mais du coup quelle est l'ambiance au sein de cette entité ?
Iron kloug

Iron Kloug a écrit:

Alors qu'est-ce qui justifie son classement ?
Yok a eu la même idée que moi. Faut dire que l'on se connait bien.
C'est certain personne ne le dira.
Mais du coup quelle est l'ambiance au sein de cette entité ?
Iron kloug

Il est vrai que pour l'analyse de risque, on est en dessous des 1 mSv annuels, c'est plus un classement de principe vu ses fonctions (manip).

L'ambiance n'est ni pas mauvaise.

CedricL a écrit:

Iron Kloug a écrit:

Alors qu'est-ce qui justifie son classement ?
Yok a eu la même idée que moi. Faut dire que l'on se connait bien.
C'est certain personne ne le dira.
Mais du coup quelle est l'ambiance au sein de cette entité ?
Iron kloug

Il est vrai que pour l'analyse de risque, on est en dessous des 1 mSv annuels, c'est plus un classement de principe vu ses fonctions (manip).

L'ambiance n'est ni pas mauvaise.

Je ne saurais que recommander qu'il est important de marteler lors des formations que le dosimètre ne doit jamais être exposé sous le faisceau même pour voir les réactions. 
Il faut expliquer que les dosimètres sont lus et analysés mais qu'aucun retour, hormis l'information annuelle de dose, n'est transmise a l'opérateur et c'est normal. 
Bon courage a toi

Bonsoir,

60 keV => on devait être autour de 90 kV dans le faisceau direct.

Pour le reste, je suis d'accord avec vous.
A part porter le dosimètre lors d'examen d'imagerie, ce qui semble exclu, l'hypothèse que je propose est l'irradiation du dosimètre par une tierce personne.


J'ai déjà vécu ça, il s'agissait d'un acte de malveillance survenu suite au départ en très mauvais termes d'un travailleur qui, avant de partir, a surement fait des tests avec le dosimètre du collègue : impossible à prouver bien évidemment.

Le rappel des conséquences d'un dépassement des VLE semble indispensable pour tout le personnel, une formation à la radioprotection des travailleurs s'impose.
Un dosimètre enregistre les doses, la preuve.
Cet incident mérite d'être intégré à vos formations.

Bon courage

Lapassoire

Oui toujours compliqué.
Si pas d'explication réaliste, le medecin du travail peut annuler la dose afin qu'elle ne soit pas comptabilisé au suivi du travailleur. Mais c'est du boulot!
++

Bonjour,
Officiellement il y a un dépassement des VLEP (tout du moins du dosimètre - pour le travailleur, on peut avoir un gros doute). Mais déclaration d’un ESR a t elle été faite?

Bonjour à tous,

Je vous remercie pour vos réponses.

L'ESR a bien été déclaré selon le guide n°11 de l'ASN (critère 1) et sera publié su le site de l'ASN.

Il semble très probable que ce soit l'œuvre d'un tiers qui ne sera jamais identifié. Cela reste l'explication la plus logique car on a écarté tout le reste.

Le Médecin semble prêt à annuler la dose mais préfère attendre le retour de l'expertise complète sur le dosimètre.

Encore merci à tous

Bonjour,

J'ai eu le cas sur un dosi dentaire à 20 mSv. Déclaration, recherche des causes dont entretien avec le porteur ... Le labo avait conclu à une exposition statique. Dans mon cas j'avais un dosimètre d'ambiance aux résultats surprenants. Mon hypothèse est que le dosimètre avait été irradié volontairement sur la paillasse et à côté du dosimètre d'ambiance. 

Le laboratoire avait confirmé l'exposition homogène. Etant donné que le générateur se portait bien, restait le facteur humain mais ça comme déjà dit, tu ne peux le prouver (et l'ambiance était pourrie dans mon cabinet).

Depuis j'explique aux étudiants dès la fac et aux autres en formation RP travailleur qu'une exposition volontaire se voit et pour le moment j'ai la paix.