seuil pour alarme en dosimétrie opérationnelle

Bonjour,

De retour de vacances, une petite question : comment déterminer les seuils d'alarme de dosimètrie opérationnelle ?
Pour l'alarme de dose, il suffit de se baser, je pense, sur le seuil de catégorie B ou A et diviser par le nombre de jours travaillés annuellement.
Mais en ce qui concerne une alarme en débit de dose, comment faire ?

Le precedent PCR de mon CH a paramétré l'alarme de dose Hp(10) à 25 µSv et Hp(0.07) à 500 µSv, l'alarme de débit de dose en Hp(10) à 200 µSv/h. Je n'ai pas retrouvé d'explication et mes collègues ingénieurs biomed / PCR n'ont pas de réponse non plus.

Un ptit coup de main (un de plus) ?

Bonne reprise
Sakura

Bonjour
Le réglage peut aussi se définir en fonction du temps d'exposition.
En fait découlant de l'étude de poste.
KLOUG

Oui, c'est ce que je comprends pour le seuil d'alarme "dose". Mais pour le seuil "débit de dose" ?
Comment le calculer ?

Merci
Sakura

Bonjour
Si je prends le cas de 200 µSv/h, d'un point de vue zonage, c'est en zone jaune.
C'est aussi le dixième de la valeur en débit pour la zone orange.
A vous de voir finalement ce qui est possible.
Encore un fois le débit est à corréler avec le temps d'exposition.
200 µSv/h pendant une minute c'est moins dosant que 20 µSv/h pendant une heure.
Je dirai que le débit est plus fonction des zones (mais c'est un point de vue personnel).
KLOUG

Merci beaucoup, je vais pouvoir travailler sur mes alarmes et leur seuil.

Bonne journée
Sakura

Bonjour,
personnellement, je fixerais les alarmes en fonction du zonage radiologique des installations.

Bonjour,
Attention :
Ne pas régler des valeurs de seuils d'alarme de débits de dose trop faibles au début, le risque étant que pour certains postes de travail le dosimètre passe trop souvent en alarme et perturbe les chirurgiens.
il faut : bien analyser les pics de débits de dose des différents postes de travail et ensuite paramétrer ces seuils
Au début paramétrer ces seuils avec des valeurs élevées : 200 µSv/h me semble une valeur correcte.

Le but de ces seuils étant de détecter un problème au niveau de l'appareil, du tablier plombé ou une mauvaise posture de l'intervenant et dans ce cas d'avertir.

il faut également bien être conscient que le temps de réponse d'un dosimètre opérationnel pour des valeurs de débit de dose de l'ordre de 50µSv/h est de l'ordre de 40s.

Jackou

Hello tous,
Consensuel, je plussoie tout le monde :
- Kloug, car le réglage d'alarme ne peut se faire qu'après une analyse de poste complète
- Fred, car en théorie on doit s'appuyer sur le zonage. A deux bémols près :
-- le zonage contient rarement l'aspect débit instantané qui est pourtant dans la réglementation*
-- le zonage est fait sans prendre en compte les EPI, le dosi opérationnel est sous le tablier : il faut corriger du facteur d'atténuation attendu grâce à l'EPI
- Jack, car effectivement en pratique on fait un round d'exploration avec une alarme élevée pour avoir une idée des débits instantanés** :
-- un dosi qui sonne tous les jours, c'est un travailleur qui risque de ne plus le porter,
-- le dosi permet de détecter un tablier inadapté, une position mauvaise (profil côté tube), un glissement de tâche, un changement d'affectation ...

Dans mon établissement, nous en sommes actuellement à une vingtaine de réglages d'alarme différents, progressivement établis en 6 ans et de temps en temps ajustés.
On a commencé haut pour réduire petit à petit.

BaldaquIntempestif

* je vous renvoie au site du colloque zonage pour plus d'infos.
** : quand je vous dis que rien ne vaut la mesure

PS : j'aimerai pouvoir mieux analyser les pics de débits de dose, si j'avais l'outil informatique adéquat. ;o)

Merci pour toutes vos réponses. A l'heure actuelle, nous n'avons que deux types d'alarme :
pour les femmes enceintes (hors MN) mais travaillant en salle d'imagerie
pour les autres travailleurs, quelque soit le poste de travail (MN, bloc, scanner, etc).
Je vais, comme indiqué dans precedent message, pouvoir affiner mes seuils.

Sakura