Formation RP au bloc.

Bonjour,

Petite interrogation sur les chirurgiens du bloc :

Je viens de proposer une formation RP aux chirurgiens, leur chef de service me répond qu'ils n'utilisent plus du tout l'ampli de brillance, seuls les anesthésistes en ont l'usage.....
y a t-il donc une légitimité (si je crois ce qu'il me dit) à continuer de suivre les chirurgiens actuellement en catégorie B?
je me dis que pas forcément à condition qu'ils soient hors salle lors de l'utilisation de l'arceau bien évidemment....

Qu'en pensez-vous ?

le bloc bloque et débloque???

Bonjour,

Si ils n'interviennent pas ou peu et que tu prouves qu''ils prennent moins de 1mSv/an avec situation incidentelle, alors oui tu peux proposer un déclassement. Tout dépend de vos pratiques...

Faut avouer que cela m'arrangerait bien, mais je sens bien que je vais être entre 2 chaises entre la médecine du travail et les chir....

Bonjour Yoyo29,

YOYO29 a écrit:

Bonjour,

Petite interrogation sur les chirurgiens du bloc :

Je viens de proposer une formation RP aux chirurgiens, leur chef de service me répond qu'ils n'utilisent plus du tout l'ampli de brillance, seuls les anesthésistes en ont l'usage.....
y a t-il donc une légitimité (si je crois ce qu'il me dit) à continuer de suivre les chirurgiens actuellement en catégorie B?
je me dis que pas forcément à condition qu'ils soient hors salle lors de l'utilisation de l'arceau bien évidemment....

Qu'en pensez-vous ?

le bloc bloque et débloque???

J'ai du mal à saisir n'y a-t-il pas une inversion ? Seuls les médecins anesthésistes utilisent l'ampli de brillance ?? Quel genre d'acte réalisent les anesthésistes (voie centrale ? autre  ?) ?
Quid de leur formation à l'utilisation de l'ampli ? Est-ce eux qui exposent le patient aux RX où le contrôle est-il réalisé par un manip radio ?

De quelle spécialité relèvent les chirurgiens en question ? S'ils n'utilisent jamais l'ampli de brillance pourquoi les maintenir classés ?

benjamin14 a écrit:

Bonjour,

Si ils n'interviennent pas ou peu et que tu prouves qu''ils prennent moins de 1mSv/an avec situation incidentelle, alors oui tu peux proposer un déclassement. Tout dépend de vos pratiques...

Bonjour Benjamin,

est-ce réalisé en pratique dans certains centres ou pour certaines activité ? Si oui un REX m'intéresse.

Portent-ils du coup uniquement le dosi op ? À moins que le zonage ne fasse pas état de leur présence potentielle en zone contrôlée (rayon limité aux dimensions de la table d'opération ?) ? Du coup aucun suivi dosi nominatif ? Dans ce cas, la dose "collective" permettant de s'assurer qu'à aucun moment aucun personnel n'a été susceptible de dépassé 1 mSv est monitoré avec l'appui d'un dosi d'ambiance positionné dans une position de référence (celui de l'ampli par ex) ?

YOYO29 a écrit:

Faut avouer que cela m'arrangerait bien, mais je sens bien que je vais être entre 2 chaises entre la médecine du travail et les chir....

Un grand nombre de poste de travail dans le domaine médical, même avec des aléas raisonnables de situations incidentelles, font état de dose annuelles prévisionnelles en deça des limites publiques. Pourtant j'ai bien l'impression que l'énorme majorité d'entre font bien l'objet d'un classement en catégorie B et bénéficient d'un suivi dosimétrique passif (... et ont même parfois une visite médicale mais ça c'est un autre débat).

Toz

Bonsoir,
je suis assez d'accord avec ce que dit Toz.
Un conseil, va voir le chef de service d'anesthésie et propose  la formation radioprotection pour les anesthésistes de son service

Toz a écrit:

Bonjour Yoyo29,
J'ai du mal à saisir n'y a-t-il pas une inversion ? Seuls les médecins anesthésistes utilisent l'ampli de brillance ?? Quel genre d'acte réalisent les anesthésistes (voie centrale ? autre  ?) ?
Quid de leur formation à l'utilisation de l'ampli ? Est-ce eux qui exposent le patient aux RX où le contrôle est-il réalisé par un manip radio ?

De quelle spécialité relèvent les chirurgiens en question ? S'ils n'utilisent jamais l'ampli de brillance pourquoi les maintenir classés ?

Bonjour Toz,

Non il n'y a pas d'inversion, je ne suis pas très au fait du détail des interventions de anesthésistes pour être honnête, je vais devoir me renseigner.
En ce qui concerne la présence du manip radio, c'est l'éternel débat, mais chez nous il n'y en a pas au bloc.
la spécialité du centre c'est l'oncologie, sein et orl pour la plus grande majorité des interventions (voie centrale et trachéo également).
qui fait quoi? je vais me pencher sur la question....
Nos blocs sont zones surveillées, donc port de dosis obligatoires par définition, mais si les chir sont hors salle lors de l'utilisation de l'ampli, dans ce cas je pense pouvoir retirer leur classement. cas contraire, je devrai maintenir le classement et du coup la formation triennale ce qui ne va pas leur plaire.......

Domino a écrit:

Bonsoir,
je suis assez d'accord avec ce que dit Toz.
Un conseil, va voir le chef de service d'anesthésie et propose  la formation radioprotection pour les anesthésistes de son service

Bonjour Domino,

Eux je pense qu'ils ne vont pas y couper !!!

Les anesthésistes posent des cathhéter veineux PICC Line avec l'aide d'un ampli de bloc.

Il est aussi possible de les poser sous échographie.
Ce qui pose le problème de la justification sous ampli plutôt que sous échographie.

Bonjour,
le repérage de la veine se fait sous echo
mais le bon positionnement du guide se fait sous ampli: il faut être certain de sa position à l'entrée de l'oreillette D. On contrôle le trajet (c'est rare que le guide ne se dirige pas vers le coeur mais pas impossible) mais on contrôle surtout la longueur.

Il faut donc les deux. Les durées d'ampli sont cependant très courtes

Bonjour
Je suis aussi PCR- domaine médical.
Pour les Pic line, je confirme ce qui est déjà dit, écho +scopie, donc formation et dosiS pour les opérateurs.
Par contre, je suis surprise que les chirurgiens ne soient pas utilisateurs d'ampli : les orthopédistes et urologues, en général utilisent la scopie pour les poses de broches (ortho) et les sonde JJ (uro), et d'autres actes bien sur, mais ceux ci sont très fréquents. 
Pour ma part, j'ai croisé les données de deux sources :
les déclarations au DIM (codification des actes) et ma présence au bloc.
Ainsi j'ai pu faire un bilan. De toute façon, un jour ou l'autre, l'ASN te demandera le bilan des actes interventionnels, alors ...
Si cela t'aide, je reste a ta disposition pour un éventuel échange.