Bonjour à toutes et à tous (je dépoussière mon vieux compte...),
J'aurais besoin de vos projecteurs... heu, lumières sur une interprétation des décrets de juin 2018 et de la notion de confidentialité de la dosimétrie.
Les conditions : Intervenants externes pour la maintenance en INB/INBS
En vertu de la réglementation, les données dosimétriques obtenues par dosimétrie passive sont confidentielles et ne relèvent que du médecin du travail, du salarié concerné et de la PCR (sauf cas particulier : dosimétrie passive proche du dépassement d'une valeur limite ou d'une contrainte de dose).
Toutefois, en ce qui concerne la dosimétrie opérationnelle (et en prenant appui sur l'interprétation de l'instruction DGT/ASN/2018/229), les données dosimétriques deviennent un outil pour la maîtrise du risque, sa réduction, etc. Mais est-ce que ces valeurs peuvent être utilisées à toutes les sauces, y compris de manière nominatives, dans le respect du RGPD ? (Même si je sais bien qu'elles n'ont pas de valeurs légales en comparaison de la dosimétrie passive). Ou bien, hors principe éthique, doit-on conserver une certaine forme de confidentialité (totale ou partielle) afin de manipuler ces valeurs hors chantiers ?
Mon exemple : Un coordinateur logistique (non PCR) recevrait des données dosimétriques opérationnelles des intervenants d'un chantier de la part d'une PCR pour les ajouter à une base de données de type Winlassie. La PCR n'a pas de temps à consacrer à la saisie de ces valeurs (Elle doit déjà courir après...)
Merci d'avance, que vous puissiez ou non me répondre.