Bonjour,
pour étayer les réponses précédentes et tenter de définir une méthodologie applicable à ces situations fréquentes, voici ci-dessous ce qui peut être mis en place.
L'école sera souvent démunie (pas de CRP, pas/peu de culture RP, ...) si ce n'est quelques cas particuliers où le responsable de formation y a été confronté (ancien MERM, ...). Même dans ce cas le référent de l'école n'aura probablement pas connaissance des nouvelles dispositions.
En premier lieu pour l'école : (tenter de) récupérer les évaluations de chaque site afin de constituer une évaluation des risques. Certains CRP de site d'accueil l'ont d'ailleurs peut-être déjà intégrée dans leur évaluation ? Peut-être que le poste de l'étudiant est assimilable à un poste existant (circulant, ...) du site d'accueil ?
À partir de ces évaluations, l'école doit arbitrer la nécessité, ou pas, de mettre en place un suivi dosimétrique individuel (SDI) s'il existe un risque de dépassement de 1 mSv sur 12 mois consécutifs.
(Le cas échéant, désigner un CRP , PCR interne ou OCR).
À ce jour, il ne semble pas nécessaire de classer la plupart d'entre eux (AS, IDE, IADE, IBODE, MERM, ...), si ce n'est peut-être ceux qui vont être affecter plusieurs mois en service de médecine nucléaire.
D'une part parce que le cumul des semaines de stage annuel est bien inférieur à un poste à temps plein et d'autre part parce que dans certains secteurs les niveaux d'exposition sont (très) faibles.
Mais il faut trouver un moyen de garantir le non dépassement de cette limite.
Dans votre cas du bloc opératoire, il est probable que ce secteur dispose de dosimètre opérationnel. Ce qui sera d'autant plus opportun si, lors de l'émission de RX, le local est en zone contrôlée (<=> obligation du port). Il est également probable que l'étudiant doive se vêtir d'un équipement de protection individuelle (tablier plombé). Comme mentionné par Kloug, ces dispositions doivent faire l'objet d'une convention entre le site d'accueil et l'école.
Si lors du stage, l'étudiant n'a pas accès à la dosimétrie opérationnelle :
- l'école peut toutefois choisir de mettre à disposition des étudiants un dosimètre passif individuel. Dans ce cas, comme mentionné par Scully, il s'agira d'un suivi radiologique ;
- se servir des résultats de la dosimétrie d'ambiance si lors de l'émission le stagiaire est au pupitre de l'installation (difficilement applicable au bloc, mais très souvent ailleurs).
Au final dans votre cas, pour 4 heures, c'est vrai que l'enjeu restera faible. Mais cela ne doit pas empêcher l'accueil/l'encadrement du stagiaire par un référent qui lui communiquera les bonnes pratiques (pas seulement de RP) en lien avec son poste s'il doit intégrer les blocs. Ce sera aussi un excellent moyen de sensibiliser ces étudiants, au delà des cours théoriques qu'ils reçoivent.
Toz