scintillomètre

Bonjour à tous,

Je dois réaliser un détecteur de rayon Beta- dans un cadre professionnel avec l'idée maitresse d'utiliser la scintillographie comme procédé. Je ne suis pas un spécialiste en radioprotection ( personne n'est parfait ) et toutes mes lectures sur le sujet mettent en évidence deux axes :
les scintillateurs solides et liquides. La perspective d'utiliser un liquide scintillant me gène un peu car c'est assez contraignant, un appareil conçu pour fonctionner avec un seul type de liquide devient inefficace
si ce liquide n'est pas fabriqué de la même manière ou si l'utilisateur final décide du jour au lendemain d'en changer et j'oublie certainement d'autres raisons ...
Je serait donc plus enclin à me diriger vers les matériaux scintillants solides.
Les différentes recherches sur ce point m'ont amené à contacter des fournisseurs dont un qui m'a suggéré d'utiliser un plastique à base de ZnS:Ag, la question d'entrée était d'être capable de détecter des rayonnements Beta- faibles de 1000 eV et pour la réémission lumineuse du matériau, une longueur d'onde comprise entre 400 et 500 nm.

Selon vous ce plastique est il un bon choix pour ce type de rayonnement ? existe t'il d'autres matériaux susceptibles de couvrir le besoin ?

Cordialement.

Bonjour,

Pouvez vous m'aiguiller ou connaissez vous un autre forum susceptible de répondre à ma question ?

merci d'avance

Cordialement

Bonjour,
Pour détecter des beta de 1keV, à part la scintillation liquide, je ne vois pas trop ce qui est utilisable (en tous cas, je ne connais pas). Un scintillateur solide dispose forcément d'une fentre d'entrée (pour protéger le scintillateur contre le visible), et même des matériaux de type mylar seront trop épais pour ce type de beta.
Mais peut être que d'autres clowns ont une solution...
Cordialement.

Bonjour
Je vais dans le sens de PaulF.
Le parcours d'un bêta du tritium (environ 7 keV d'énergie moyenne et 18 keV d'énergie maximum) dans un mylar ou de l'eau est de 7 microns environ.
Pour l'instant la scintillation liquide reste la seule option.
Iron Kloug

Bonjour et merci à vous deux pour vos réponses,

C'est effectivement ce genre d'explication que j'ai pu lire dans différentes publications et également ce que j'ai pu conclure après plusieurs discussions avec notre PCR. Cependant je reste dubitatif ( et il y a forcément quelque chose qui m'échappe ! ).
Si un produit, liquide ou solide est fabriqué dans une matière capable de réagir à une radiation aussi faible soit elle, il est donc capable de le faire en surface également et cela même sur des distances micrométrique.
Nous pouvons donc imaginer un flux d'air tritié qui passe sur un matériau solide et donc

- La génération de photons ne se fera à priori qu'en surface de ce matériau et cela devrait être suffisant pour les voir ?
- La génération du burst de photons devrait avoir une énergie proportionnelle à celle de la désintégration du B- ( modulo le nivelage d'énergie du capteur  Ephoton != Eavalanche )  ?

Cordialement
Aceproggy

Bonjour Aceproggy
En fait un liquide scintillant produit des photons détectés à l'aide de PM. Mais cette production de photons est indirecte: le liquide scintillant est constitué de solvant (excité par les particules chargées) et de solutés permettant la production des photons: on obtient ça difficilement (ou pas, d'autres clowns spécialisés en SL pourront répondre) sous forme solide.
Cordialement.

Bonjour Messieurs

Je prends note des aspects chimiques du liquide qui semblent primordiaux dans cette réaction. Existe t'il un moyen de rendre ce liquide, solide avec un genre de "ciment" ou de le gélifier d'une manière ou d'une autre afin de garder ses propriétés scintillantes ?

Cordialement
Aceproggy