Période de port du dosimétre passif

Bonjour,

Quelle est la période de port du dosimètre passif pour les travailleurs de catégorie B? mensuel ou trimestriel? Qui le définit?

Thx

Bonjour
Dans l'arrêté du 30 décembre 2004

1.4. Périodicité de port du dosimètre
La période durant laquelle le dosimètre doit être porté est fonction de la nature et de l’intensité de l’exposition.
Elle ne doit pas être supérieure à un mois pour les travailleurs de catégorie A et à trois mois pour les travailleurs de catégorie B.

Voila
KLOUG

Ok merci .

"En fonction de la nature et de l'intensité de l'exposition"

Cet arrêté de 2004 reste à mon goût un peut vague et mériterait une circulaire d'application.

Ce sont là des valeurs limites.
Mais qui doit fixer ces valeurs?

Bonsoir,

La PCR bien sûr, c'est son job d'adapter les outils dont elle dispose pour assurer au mieux le suivi dosimétrique des travailleurs exposés, d'autant plus que c'est elle qui réalise l'étude de poste et qui fixe les objectifs dosimétriques.

Laïka

Mais c'est… Bien sûr !

vu comme ça c'est logique.

Thx

michelange a écrit:

Ok merci .

"En fonction de la nature et de l'intensité de l'exposition"

Cet arrêté de 2004 reste à mon goût un peut vague et mériterait une circulaire d'application.

Ce sont là des valeurs limites.
Mais qui doit fixer ces valeurs?

avec Laïka

Et il faut bien prendre en compte la dose susceptibel d'être enregistrée par rapport au seuil de détection du dosimètre. Par exemple, si tu fais porter un dosimètre en périodicité mensuelle à un dentiste, rien ne ser enregistré...

KLOUG a écrit:

arrêté du 30 décembre 2004
1.4. Périodicité de port du dosimètre
La période durant laquelle le dosimètre doit être porté est fonction de la nature et de l’intensité de l’exposition.
Elle ne doit pas être supérieure à un mois pour les travailleurs de catégorie A et à trois mois pour les travailleurs de catégorie B.
KLOUG

Laika a écrit:

La PCR bien sûr,
c'est son job d'adapter les outils dont elle dispose pour assurer au mieux le suivi dosimétrique des travailleurs exposés,
d'autant plus que c'est elle qui réalise l'étude de poste et qui fixe les objectifs dosimétriques.Laïka

Scully a écrit:

avec Laïka
Et il faut bien prendre en compte la dose susceptible d'être enregistrée
par rapport au seuil de détection du dosimètre.
Par exemple, si tu fais porter un dosimètre en périodicité mensuelle à un dentiste, rien ne sera enregistré...

@ Kloug !
je la mets de coté celle ci
car elle va me servir à Issy...

@Scully merci pour ta remarque pertinente.

avec Scully

Scully a écrit:

Et il faut bien prendre en compte la dose susceptible d'être enregistrée par rapport au seuil de détection du dosimètre. Par exemple, si tu fais porter un dosimètre en périodicité mensuelle à un dentiste, rien ne sera enregistré...

La réflexion de Scully ne s'applique pas qu'aux dentistes, mais a toute une population qui est limite B et à qui on fait porter un dosimètre passif pour maitriser les relâchements de protocoles, les éventuelles défaillances du matériel de protection.

bonjour

certaines personnes, de par la nature de leur travail, sont que tres rarement exposées.
l'etude de poste peut conclure à une non categorisation ou un classement en CAT B.

Mais le fait de se porter volontaire (emargement des volontaires) à une SAR (situation Anormale de Travail) necessite une categorisation en A.

la dosimetrie des faibles doses est alors mieux adaptée sur une periodicite trimestrielle malgre la categorisation, de fait, en A.

Bonjour
On peut pallier à ça facilement.
C'est ce que nous avosn fait au CEA pour les personnels d'interventions (FLS - formation locale de sécurité et SPR - service de protection contre les rayonnements).
Ils sont classés B dans une situation normale de travail.
En cas d'incident et c'est indiqué dans la fiche d'exposition (que nous appelons fiche de poste et de nuisances) ils passent alors en catégorie A.
Evidemment ils ont eu les formations nécessaires.
KLOUG

Il y a-t-il une tolérance sur le temps de port de un mois ? Par exemple : possibilité de porter le dosimètre passif un mois et une semaine. 
Je ne vois en tout cas aucun document qui en parle alors que le SPR de mon installation me parle d'une tolérance de 5 jours. Savez-vous ce qu'il en est ?

Bonjour,
AMHA le plus important c'est qu'il n'y ait jamais de rupture de port, après il existe un délai à ne pas dépasser pour rendre les dosimètres.

Arrêté du 17 juillet 2013 relatif à la carte de suivi médical et au suivi dosimétrique des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants a écrit:

Art. 13. L’employeur prend toutes les dispositions pour que les dosimètres soient transmis dès la fin de la période de port aux organismes de dosimétrie et au plus tard dix jours après l’échéance de cette période.
En cas d’impossibilité technique, l’employeur en informe les organismes de dosimétrie et transmet sans délai les dosimètres dès leur réception.

Je me doute bien que le plus est important est d’empêcher une rupture de port. Pour moi ce n'est pas grave et ça n'aura aucune influence s'ils gardent leur dosi 1mois et 3 semaines au lieu d' un mois. (J'ai moi même gardé un dosimètre plus de 7 mois. )
Mais les agents se plaignent, ils se demandaient ce qu'il en était légalement. Est ce qu'ils pouvaient refuser de plonger (zone orange et/ou rouge) à cause de ça, malgré l'avis du PCR qui a autorisé les plongés en gardant le dosimètre de juillet.

La réponse qu'on leur donne est : "bah, c'est pas trop dans les règles mais il n'y a pas de problème"
Eux veulent savoir si ils peuvent dire, sans qu'on leur tape sur les doigts : "ben c'est pas trop dans les règles donc je ne plonge pas, tant pis si je vais contre l'avis du PCR et contre l'avis du SPR."

Bonjour,

Ce qui compte, c'est surtout la limites des 2mSv/ dosimètre, passé ce stade tu déclenches les enquêtes et les interdictions de travail.
Après on peux aller beaucoup plus loin, le dosimètres est classé dans la catégorie des EPI à ce titre il à une date d'expiration programmé par rapport à la fiche d'exposition que tu fais fait signer à ton agent.
Ton agent est donc en droit de refuser de plonger si son masque n'a pas été vérifié depuis plus d'un ans ou que son dosimètre n'a pas été changer une fois arrivé à son échéance de port.
Normalement ce n'est pas à l'agent de refuser mais à son PCR et QSE de s'assurer que cela n'arrive pas. Enfin si la dosimètre n'est pas renvoyé dans les 10jours tu dois en théorie faire une déclaration de perte de dosimétrie.

Donc ton dosimètre que tu as gardé 7mois normalement tu as du payer les pénalités de restitution tardive et reconstitution de la dose.

Après chacun applique la loie avec ses moyens sachant qu'il est toujours mieux de porté un vieux dosimètre plustot que pas de dosimétrie du tout.

Pour mon cas c'est la boite d'intérim qui m'avait "oublié". A l'époque j'étais loin des considérations de radioprotection alors ça m'allait très bien de ne pas avoir à aller déposer mon dosimètre et récupérer le nouveau.

Pour le problème d'actualité, ils ont reçu leur dosimètre aujourd'hui. Et ils ont effectué leur plongée hier. Tout est réglé !

ayorosgirl a écrit:

Ce qui compte, c'est surtout la limites des 2mSv/ dosimètre, passé ce stade tu déclenches les enquêtes et les interdictions de travail.

Bonjour à tous,
Parce que je soigne de  façon intensive ma phobie règlementaire...quelqu'un a t-il lu quelque part quelque chose concernant ce 2mSv/dosimètre ?
Nous sommes absolument d'accord que dans la pratique et c'est une excellente chose, en cas de développement de film passif sup à 2mSv, le labo envoie une note/courrier de prévenance. Bon, déjà, si c'est fait, c'est qu'en interne c'est une procédure courante.
Pour l'instant dans mon esprit c'est une courtoisie, de la prévention, mais rien de règlementaire...
Je cherche, je cherche, mais ne trouve pas...
Ais je faux ?

Une piste le site de l.irsn dédié à Siseri.
Question de Qcm Rp courante : vaut-il mieux se prendre 20 mSv d'un seul coup ou en cumul de petites doses étalées dans le temps?
Et comment on estime la nuisance si on ne connaît pas "l'étalement"? C'est justement un des rôle d'une période de port connue et fiable.
Bonne fin de we.
Laika

Les 2mSv ne sont pas une norme réglementaire mais à cette valeur le laboratoire de développement prévient l'IRSN qui cherche à rentré en contact avec la PCR pour savoir si la dose est normale et surtout prévu.
Donc c'est le début des ennuis et tu risque de te faire emmouscailler par nos chères autorité.


La seule valeur réglementaire est une limite 5mSv/ intervention donc sur un dosimètre. Soit 1/4 LAE

@ Laika
La position officielle est de dire que les doses de cumul et donc que la dose en un coup est aussi dangereuse que étalées dans le temps mais qu'il vaux mieux ne rien prendre.
Mais je pense qu'on prend plus de risque en se prennant les 20mSv en 1 coup.

Bonjour,

Réponse de mon fournisseur de dosimètre :

Pour 1 mois et une semaine, utilisation de deux dosimètres si suivi mensuel.

Et ils sont de plus strict sur le fait qu'il s'agit d'un mois calendaire et non du 10 au 10 du mois suivant par exemple.

Après on adapte... mais 7 mois c'est un peu long.

Bonjour,

Pour en rajouter une couche, il y a trois points à considérer:

1) La réglementation dit...

L'arrêté du 17 juillet 2013 a écrit:

Article 13 de l'arrêté du 17 juillet 2013

I. ― L'employeur prend toutes les dispositions pour que les dosimètres soient transmis dès la fin de la période de port aux organismes de dosimétrie et au plus tard dix jours après l'échéance de cette période. En cas d'impossibilité technique, l'employeur en informe les organismes de dosimétrie et transmet sans délai les dosimètres dès leur réception.

Bon... ça c'est de la science fiction, c'est plus de l'incitatif selon les auteurs du texte. Et puis, ayant bossé dans un labo, la phrase "En cas d'impossibilité technique, l'employeur en informe les organismes de dosimétrie et transmet sans délai les dosimètres dès leur réception" donne le vertige car cela voudrait dire que les labo devrait traiter facile 10 000 appels/requête toutes les fin de périodes de port.

Donc, sur le papier, c'est 10 jours après...

2) La métrologie

cas 1:  Si un dosimètre est renvoyé sans témoin mais avant ces dix jours. Un témoin théorique sera probablement utilisé pour déterminé l'Hp(d) net et donc, plus grande probabilité de faux positif... qu'il faudra expliquer aux porteurs, à la direction et aux autorités. Bref, respecter scrupuleusement cette règle peut s'avérer bien plus ennuyeuse

cas 2: Si tous les dosimètres d'une même subdivision ou sous groupe sont renvoyés avec le témoin quelques jours à deux semaines après ces 10 jours. Certes, ce point de réglementation n'est pas respecté mais vous avez la certitudes que les doses reportées seront représentatives de l'exposition professionnelles (Cela peut donc facilement s'argumenter). En effet, par expérience les signaux sur les dosimètres ne seront pas suffisamment bruités pour perturber le calcul de la dose nette.

cas 3: Si un dosimètre est rendu des plombes (plusieurs mois voir plusieurs années) après la fin de port... c'est le pire des cas : la réglementation est n'est pas respectée et le laboratoire ne peut pas se prononcer sur la dose nette (signaux trop bruités)

En conclusion, il vaut mieux renvoyer proprement les dosimètres en dehors des 10 jours (mais pas non plus des plombes après) que de se retrouver à gérer des faux positifs... D'autant plus, que cet argument peut s'entendre.

Suivant le labo et le contrat, le laboratoire surfacture et ne se prononce plus sur une dose à partir de 60 jours en moyenne.


Ciao!

PS: j'ai vu des dosi revenir 8 ans après la fin de port

Bonsoir,
la difficulté c'est la chasse aux dosimètres.
C'est comme les oeufs de Paques, au début, on ne sait pas où ils seront cachés.
Avec un peu d'habitude on les retrouve: dans les bureaux accrochés aux blouses ou à la blanchisserie.
Avant passage à la machine, c'est jouable, après... 

Bonsoir,

Dans la chasse aux dosimètres, si nous ne les avons pas retrouvé avant la fin de période de port suivante ont les déclarent perdus.
Mais bon en pratique on y arrive à plus de 95% dans les temps.
Des fois nous retrouvons des vieux dosi, nous en avons 1 de 1976 dans notre bureau que l'on conserve religieusement


Un faux positif c'est quand normalement t'a 0 (-50µSv) et que la t'a une dose?

Oh et puis non, je voulais revenir sur mes deux petits millis, mais c'est les vacances après tout.
Donc, j'edite, et pardon pour ce post vidounet.
Ayez juste une pensée pour les chantiers de démantèlement à forts enjeux dosimétriques, où les choses sont bien anticipées, suivies et réalisées.

+1 avec Gally!
Et ... pourquoi pas remplacer la chasse aux dosi par celle de l'information répétée que travailler sous RI est un travail dangereux et qu'il faut respecter les règles ou ... changer de métier?
Les RI, eux ne font pas de discrimination, et le laxisme des uns pourrait entrainer le moins bon suivi d'autres!
Laïka qui en a marre de la "Juriprotection"