Tout dépend de quoi on parle. Dans le code de la santé, les activité médicales étaient celles à visée sur l'homme donc orientant un diagnostic sur une personne, même si la mesure est faite in-vitro , ou ayant un but thérapeutique.
C'est moins clair dans la dernière version mais par exemple dans le R1333-18 qui traite des exemptions, on a le I qui dit quand une autorisation/déclaration n'est pas nécessaire (ex : total < seuil d'exemption) et le II qui dit :
II. - Les activités nucléaires destinées à la médecine, à l'art dentaire, à la biologie humaine et à la recherche biomédicale ne peuvent bénéficier de l'exemption d'autorisation ou de déclaration prévue au I.
Ce qui montre que dans cet aspect, le vétérinaire est traité dans le monde industrie/recherche. Le risque à ne pas le faire serait d'avoir des pb de positionnement de frontière : recherche avec animaux, recherche à visée vétérinaire, diagnostic ou thérapie vétérinaire ... Et aussi de type de bestiole à prendre du côté médical : plancton, lézards, souris blanches ou singes...
nb : La recherche biomédicale est historiquement cadrée par la loi Huriet et il ne s'agit que des participations de "personnes" donc notamment des essais cliniques en phase plus ou moins avancée, pas des phases préalables éventuelles sur animaux.
Pour les formations PCR futures, le véto rebascule du côté médical, sans doute parce que les technologies et les préoccupations sont similaires.