Bonjour,
Je travaille dans un service identique (Médecine Nucléaire/TEP ; Société extérieure qui intervient pour le ménage).
Nous avons opté pour la solution suivante à savoir :
- Le personnel d'entretien a reçu une information sur les risques éventuels d'un service comme le nôtre, avec signature d'une feuille d'émargement. Il a donc été sensibilisé aux risques et doit prévenir le personnel du service en cas de doute,
- Le personnel d'entretien porte obligatoirement un dosimètre actif dès qu'il entre en zone "chaude",
- Il n'a accès au service que le matin avant le démarrage de notre activité ce qui limite le risque de se trouver en compagnie de patients injectés.
- Toutes les salles où transitent les radio-pharmaceutiques (injection, épreuves d'effort, gamma, etc...) font l'objet d'un contrôle de non contamination. Ces contrôles sont ciblés et réalisés par le personnel paramédical sur les points "à risques" (paillasses, sols avec plus particulièrement les alentours des fauteuils d'injection et des tapis de courses, poignées de porte, consoles, manettes, tables des gammas, éviers et surtout poubelles),
Cela ne prend pas énormément de temps ; 5-10min le soir en fin de journée- Le service n'est pas "déclassé" pour des raisons pratiques et reste une zone "chaude" car potentiellement contaminée mais avec un contrôle journalier,
- Les poubelles dites "froides" sont contrôlées par le personnel paramédical en fin de journée ainsi que les WC des patients injectés et leurs poubelles. Si valeur = Bdf, elles sont évacuées normalement.
Au moindre doute, au cours ou en fin de journée, le personnel condamnera les WC car le sol sera forcément contaminé, les agents d'entretien se passeront des les nettoyer.....et c'est le personnel du service qui se chargera de les décontaminés si nécessaire....
J'espère avoir pu t'éclairer dans ta démarche.....
Pour info :
A ce jour, aucun remarque ne nous a été faite sur cette gestion par nos chers inspecteurs, tant sur la pratique que sur le plan de prévention