Bonsoir,
je suis comme Kloug, je ne peux pas avoir accès aux normes si je ne suis pas brancher sur l'intranet de ma boite...
Par contre, je peux signaler plusieurs choses :
- sur chantier, tu trouveras surtout des gammagraphes chargés en 192Ir, plus rarement en 60Co (vu la taille du gammagraphe), sauf des GR3500 (de mémoire, il peuvent être chargé avec 300 Ci de 60Co!!!) mais ça ne court pas les rues. Le 75Se devrait lui, monté en puissance (ce qui serait un sacré gain de radioprotection!!!);
- La norme NFM60-551 concerne effectivement la conception des gammagraphes et définit les contraintes auxquelles doivent répondre les enveloppes (par contre, là, de tête, dire si il y a des températures annoncées...);
- Les sources scellées doivent répondre aux normes NFM61002 et ISO 9978 (qui remplace la norme française NFM61003) et, je crois bien, pour la gammagraphie, il y aussi la norme NFM61001. Ces normes vont aussi définir les contraintes auxquelles doivent satisfaire les enveloppes des sources.
- En cas d'incendie, la source, placée dans son porte-source sera bien plus protégée dans le gammagraphe (qui assure aussi la fonction de colis de transport [Type B(U)] pour l'192Ir) que dans la gaine d'éjection, du fait entre autre, de la protection biologique du projecteur de gammagraphie en uranium appauvri. Le colis de transport pourra surtout être exposé à un risque thermique, suite à un accident de circulation et que le chauffeur n'a pas pu retirer le colis du véhicule en flamme. Sur un chantier extérieur, la probabilité d'apparition d'un tel accident est quand même relativement faible, et la consigne du radiologue est de mettre son chantier en sécurité, autrement dit de rentrer le porte source dans le gammagraphe et "d'évacuer l'installation".
Si pas de bol, le porte source a du mal à rentrer dans le projecteur de gammagraphie, sa position la plus sûre est alors dans le collimateur (si il y en a un bien sûr);
- En face d'un tel accident (gros incendie avec présence d'un projecteur de gammagraphie), la question que l'on peut se poser, c'est qu'est ce qui va "lâcher" en premier : la source et le porte source (avec donc un risque de dissémination) ou le projecteur de gammagraphie avec sa protection biologique (avec un méchant risque d'exposition externe)?
Fred
PS : Hé Conta, c'est le moment d'intervenir!!!