non port ou exposition volontaire du dosimétre passif

Bonjour ,
Etant de puis peu PCR au sien d'un établissement industriel , je me pose la question si il existe un réglement , arrêté ou autre texte decrivant les sanctions éventuelles pour le non port du dosimètre en zone et l'exposition volontaire du dosimètre au plus près d'une source scellée ?
Le but étant de sensibiliser les personnes sur le sérieux de la dosimétrie
Merci

Bonjour Viking,

J'ai pensé pendant un temps à cette question.

J'avais proposé :

- pour les pertes : à la 3ème perte faire payer les agents
- Pour le non port : refus d'entrée en salle ou possibilité de sanction 
- Pour l'exposition volontaire : après multiples enquêtes et même confirmation de notre fournisseur de dosimétrie, j'ai privilégié le bénéfice du doute (car pas souvent de témoin)

Seldy

bonjour,
la seul sanction qui existe a ma connaissance est le danger des sources. le dosi ne protége nullement  mais rappel qui faut se surveillé ,pourquoi ne pas montrer des images frappantes comme un cancer de la peau ou un carcinome,images que l on retrouve facilement sur le net .
le port du dosi n est pas fait pour ennuyer mais pour la santé de celui qui le porte .

oreille a écrit:

le port du dosi n est pas fait pour ennuyer mais pour la santé de celui qui le porte .

Je suis tout à fait d'accord avec toi , la seule chose est que trop souvent on entend dire " mourir de ça ou d'autre chose ... " .
Je pensais plus au fait que les personnes suivi par dosimétrie passif sont classés et reconnus comme travailleur exposé catégorie B ou A et quand t'en que tel le non port ou exposition volontaire du dosimétre faisait partie des sanctions comme faute grave , faute professionnelle ou lourde .

dans ce cas il faudrait que cela apparaisse dans le règlement intérieur.
pour ma part des images forte ont fait leur effets,ainsi que la surveillance de quelques jours  des dosi rester sur le rail de rangement ,mais certainement moins de personnel a surveiller que toi:lol!:

Pour le non port du dosi, j'ai le problème avec certains radiologues que ne les portent pas régulièrement mais je me vois mal les menacer d'une sanction (ce sont mes patrons).

Pour une exposition volontaire, ce serait mes collègues pour devenir inapte mais je n'ai pas eu le cas. C'est sur que cela serait reconnu comme faute.

Bonjour,
Une des solutions ne pourrait elle pas venir du fait que les autorités de sureté imposent à l'employeur un suivi de la dosimétrie de ses travailleurs. Lorsque l'employé ne porte pas/ perd ses dosimètres, il met sa propre société en péril pour non respect des exigences de sureté. Je l'arrange un peu à ma sauce, mais mise en péril de la société, c'est un motif de licenciement pour faute grave.

Etonnant tout de même qu'il faille en arriver là. En général en privilégiant le dialogue on y arrive mieux que cela.il n'y a vraiment pas une raison sous jacente?

Je recommande: que ce soit dans le cas de perte à répétition ou de non port, le chef d'équipe prévient une paire de fois, si cela n'a pas d'effet, à la demande de son chef d'équipe et sur accord de son responsable, envoi vers un représentant de la direction, pour grosse frayeur dans un bureau.
Quand deux ou trois auront été reçus par leurs directeur, l'info fera son chemin.
Ce serait quand même dramatique de mettre en péril son job, sa paie, sa famille pour un caprice de non port de dosi.
Bon courage

C'était juste une question en vue de faire un rappel/recyclage du personnel sur le site où je travaille . Pour le moment , je n'ai rien constaté de tel mais je préfère marquer le coup après , c'est à chacun , une fois les règles posées , de prendre ses responsabilités et de faire face aux conséquences !

@gepetta

Peut-être que sensibiliser les radiologues, comme le sont les manipulateurs, permettrait un peu plus de sérieux de ceux-ci. La dosimétrie ne protège pas, mais permet d’éviter un dépassement des valeurs limites .

Comme tout le monde, durant ma carrière, j'ai du resserrer les boulons quelquefois ; ma chance était que mon patron, ne connaissant rien à la radioprotection, me faisait confiance et signait toutes les notes qui pouvaient aller dans le sens de la sécurité ; voici le contenu d'une de ces notes :


Je viens, à « titre personnel », de recevoir la nouvelle autorisation (T ………..) d'utiliser des radio nucléides en date du 14-12-20...

A ce titre, M. Bernard ……… reste désigné personne compétente en radioprotection et exerce cette mission sous mon autorité directe et personnelle.

Il constitue, avec Eric ……… comme suppléant, le "SCR" (service compétent en radioprotection), conformément au décret n° 2003-296 du 31 mars 2003 et à l’article R.231-106 du code du travail, en collaboration avec le correspondant sécurité (……………).

Je vous demande :

-          de procéder à la mise à jour de vos cahiers de consigne avec cette nouvelle autorisation qui vous sera transmise très rapidement par B ……..,

-          de faire appel à lui ou à son suppléant, dès qu’une situation vous parait anormale

-          de leur demander conseil en cas d’incertitude pour tout ce qui a trait aux radioéléments.

-          de respecter l’ensemble des consignes de sécurité liées à l’utilisation des sources radio-actives, figurant dans le manuel qui vous a été donné lors de votre prise de fonction, notamment « le port des dosimètres passifs et opérationnels » pour les manipulateurs.

Le directeur du laboratoire d’

Le non port peut relever de sanctions inscrites dans le règlement intérieur de 'établissement au titre du non respect des règles de prévention et de sécurité. Cela peut aller de l'avertissement au licenciement.
L'obligation de résultat de l'employeur en terme de prévention et sécurité impose désormais à ne pas prendre à la légère le non port du dosi.
Si il y a exposition volontaire, cela peut être considéré comme de la malveillance (surtout si c'est celui du collègue) et cela peut aller au pénal (nous avons eu le cas).

frisker a écrit:

@gepetta

Peut-être que sensibiliser les radiologues, comme le sont les manipulateurs, permettrait un peu plus de sérieux de ceux-ci. La dosimétrie ne protège pas, mais permet d’éviter un dépassement des valeurs limites .

La sensibilisation n'est pas facile pour les radiologues, surtout les anciens.
Sous prétexte que les doses sont moindres qu'autrefois : moins d'examen en salle, dose diminuée... , certains ne prennent pas la peine de mettre leur dosi.
Par contre, j'ai obtenu qu'ils mettent le tablier en salle. Les manips leur courent après avec !
De même que pour la formation radioprotection du travailleur, j'ai leur signature de présence  mais leur présence ... ?!?
Pour mémoire, je suis manip mais il existe un radiologue PCR, mais je ne me souviens pas l'avoir croisé récemment.