Résultat dosimétrique sur un dosimétre passif

Un des intervenants que je suis, en tant que PCR, a un résultat dosimétrique passif de 2,25 mSv. Son prévisionnel prévoyait une dose de quelques micros et sa dose opérationnelle est resté nulle.
L'hypothèse que j'emets est que ce résultat passif provient du voyage en avion (aller retour paris / singapour) + passage aux détecteurs à rayon X.
Pouvez-vous me confirmer cette hypothèse ?
Quelle doses obtient on habituellement lors d'un passage au détecteur rayon X ?
Merci par avance pour vos réponses.

Bonjour,

concernant la dose prise lors du voyage en avion, elle est disponible sur le site : http://www.sievert-system.org/

Le détecteur à RX des bagages à main ne délivre quasiment rien en dose (< 0,005 mSv)

Il semblerait que les scanners des bagages en soute peuvent délivrer une dose significative mais je n'ai pas de chiffres à ce sujet...

ça ne peut pas être lié à on intervention (source cachée dans un coin ou autres) ?

Merci Klax pour ces premiers éléments de réponse. Quoi qu'il en soit, je vais mener une enquete approfondie afin de déterminer l'origine de cette dose.
Si quelqu'un a donc des données concernant les scanners des bagages en soute, n'hésitez pas à les communiquer.
Merci d'avance.

Bonjour,
Pour essayer de lever le doute sur une exposition lors de l'intervention ou lors du voyage :
De quel type de dosimètres passif et actif s'agit-il ?
Ont-ils la même sensibilité en terme de nature et d'énergie de rayonnement ?

Le dosimètre passif peut être relu pour préciser les conditions de l'exposition.

Un autre point pour t'aider à déterminer ce qui s'est passé: demande à l'organisme qui développe tes film de faire une relecture, histoire de confirmer la dose, et demande leur de te donner l'énergie des rayonnements.

Merci kidou et baldaquin, je vais organiser une relecture au plus tôt...

Et que retient ton pour déterminer la dose réelle reçue par la personne au final?
L'actif?

tout dépend du résultat de l'enquête, et au final c'est au médecin du travail en concertation avec l'IRSN de décider si la dose est à comptabiliser ou enlever

Kidou a écrit:

Un autre point pour t'aider à déterminer ce qui s'est passé: demande à l'organisme qui développe tes film de faire une relecture, histoire de confirmer la dose, et demande leur de te donner l'énergie des rayonnements.

Ouh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Celle là, je ne peux pas la laisser passer : Kidou, un grand garçon comme toi (et balaise en plus...faut que je reste caché derrière mon écran moi!!!!) : demande à l'organisme qui développe tes film de faire une relecture Ça, ça mérite le fouet, ça....
Film, dosifilm, développement, je fais laver la bouche de mes stagiaires avec du savon, moi (Arhh, nous z'avons le moyen de vous faire parler...) Le résultat est assez convenable....
Bon, plus sérieusement, un A/R même à Singapour, n'explique pas une telle dose (100 µGy à la louche)
Pour les bagages X, moins de 10 µGy par passage de bagage. Pour les contrôleurs en soute (type scanner), il faut que j'aille à la pêche aux infos chez des collègues, il est vrai que la dose délivrée est plus importe, mais de la a atteindre le mGy....
Par contre, tu peux déjà demander confirmation de la dose mesurée sur le dosimètre incriminé auprès de ton organisme ainsi qu'une étude un peu plus poussée (nature et énergie du rayonnement ). Tu vas peut être, être obligé de passer par l'intermédiaire de ton médecin du travail.
Il y a un post de CONTAMINATORFOU qui traite un peu de ta problématique.
Fred

Bonsoir
Vous n'allez pas trop me voir car je suis en déplacement, formation et tout un tas de truc.
Mais pour en revenir aux questions :

Fred a écrit:

Bon , plus sérieusement, un A/R même à Singapour, n'explique pas une telle dose (100 µGy à la louche)

Ça d'accord

Fred a écrit:

Pour les contrôleurs en soute (type scanner), il faut que j'aille à la pêche aux infos chez des collègues, il est vrai que la dose délivrée est plus importe, mais de la a atteindre le mGy....

On peut quand même monter jusqu'à plusieurs centaines de microgray, ca dépend de la machine et en l'occurrence son voltage et ampérage et du temps d'exposition. Mais je rejoins Fred dans son questionnement, je ne suis pas sûr qu'on atteigne le milligray.

L'enquête pourra peut-être dire quelle était l'énergie des rayonnements.
KLOUG

Fred a écrit:

Ouh!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Celle là, je ne peux pas la laisser passer : Kidou, un grand garçon comme toi (et balaise en plus...faut que je reste caché derrière mon écran moi!!!!) : demande à l'organisme qui développe tes film de faire une relecture Ça, ça mérite le fouet, ça....
Film, dosifilm, développement, je fais laver la bouche de mes stagiaires avec du savon, moi (Arhh, nous z'avons le moyen de vous faire parler...)

arff non pas taper.
c'est vrai que je me suis fait avoir comme un bleu sur ce coup là!

Je confirme que la dose prise dans un contrôleur de bagage est de quelques dizaines de micro Sv. Oui j'ai déjà oublier mon dosi
Pour les contrôleur de soutes les caractéristiques de fonctionnement sont biens plus élevées et les bagages peuvent faire plusieurs passages!
Si j'y pense je ferai une mesure a l'intérieur la prochaine fois que je vais contrôler un aéroport...

Cependant ou était le dosi (Bagage çà main ou en soute)?

A l'adresse suivante tu trouvera une application développé par l'IRSN qui te permettra de calculer la dose prise pendant le vol: http://www.sievert-system.org/WebMasters/fr/evaluation.html

j'ai à peu près le même résultat et la personne a fait un voyage transatlantique
La relecture confirme la dose et la distribution de l'energie est 660 keV qui me semble être le pic du Cs-137. Qu'en pensez-vous?

Je parle sous le contrôle des OA et PCR des aéroports, et des labos de dosimétrie passive mais je ne pense pas :
- que les contrôleurs de soute ait une énergie X moyenne de 660 keV,
- que le fournisseur puisse donner une énergie précise si c'est un rayonnement de freinage, qui laisserait une dose plus homogène sous plusieurs filtres.

Donc ça m'étonne une réponse aussi tranchée pour du X, mais je ne vois pas ce que du cesium 137 vient faire dans un aéroport.

Rapidement,

sur les données des dosimètres passifs que nous pouvons traités et qui passent en soute, suivant les systèmes de scanning la dose peut varier entre 0.1 et 100 mSv. Donc les 2,25 mSv ne sont pas aberrants.

C'est très lié au type de matériel utilisé pour le scanning des bagages. Par contre, impossible en bagage à main. Donc, où a voyagé le dosi ?

Merci Argh pour la réactivité, valeur fondamentale chez les labos...

baldaquin a écrit:

je ne vois pas ce que du cesium 137 vient faire dans un aéroport.

A moins qu'il n'y ai eu un transport de classe 7 dans ce vol...

Argh a écrit:

Rapidement,

sur les données des dosimètres passifs que nous pouvons traités et qui passent en soute, suivant les systèmes de scanning la dose peut varier entre 0.1 et 100 mSv. Donc les 2,25 mSv ne sont pas aberrants.

C'est très lié au type de matériel utilisé pour le scanning des bagages. Par contre, impossible en bagage à main. Donc, où a voyagé le dosi ?

Merci pour la réponse
Où pourrai je trouver de la documentation à ce sujet?

Nous avions réalisés des mesures avec un client qui avait comme problématique d'avoir des techniciens qui prenaient souvent l'avion pour des interventions. Certains dosis passifs revenaient avec des doses, alors que les interventions n'avaient pas générés de problèmes.

Je vais regarder ce que nous avons sur le sujet et revenir vers toi.

Niko a écrit:

baldaquin a écrit:

je ne vois pas ce que du cesium 137 vient faire dans un aéroport.

A moins qu'il n'y ai eu un transport de classe 7 dans ce vol...

Bien n vu,
Avec cette exposition, même si le dosi était collé contre le colis, le DeD du colis ne serait pas incompatible avec un vol passager ?

Salut Balda,
Effectivement certains colis (je me souviens plus la règle, je vair relire le IATA) doivent être envoyé en "CAO" (Cargo Aircraft Only), mais pour les autre il y a juste une limitation du nombre de "TI" par compartiment de soute.
Âpres la dose intégré sur le dosi dépend du DeD du colis mais aussi du temps du vol...

Après avoir supplicié notre responsable technique il m'a transmis le résultat d'une étude qu'il a faite avec un fabriquant de scanner (type médical mais pour les bagages).

La conclusion de l'étude est :
Lors du scanning l'appareil réalise des coupes qui peuvent exposer de façon très variable les dosimètres.
Si l'orientation du dosimètre est dans la direction de la coupe, il est possible d'avoir tous les détecteurs exposés et à des valeurs qui peuvent être jusqu'à 100 mSv.
Si le dosimètre est perpendiculaire à la direction de la coupe, il peut y avoir un ou plusieurs détecteurs exposés de façon très différente.

L'exposition n'est pas uniforme, c'est pour cette raison qu'il peut être difficile d'identifier précisément l'énergie. Le faisceau d'X peut être également filtré par les autres bagages ainsi le faisceau mesuré est durci.

660 keV = exposition homogène sur les détecteurs ce qui peut être possible pour ce type d'installation même si l'énergie réel du faisceau est plutôt de 80-100 keV en moyenne.

Donc, cela ressemble fortement à un voyage en soute normal.

Nous conseillons vivement de faire passer les dosimètres en contrôle de bagage à main mais surtout pas en soute.

Ton explication me plait bien Argh, et je la trouve fort plausible en effet!

Salut la troupe,
je suis quand même un peu étonné sur l'énergie, j'ai du mal à visualiser un générateur Rx émettre à 600keV
Fred